La structuration de la filière cajou au Burkina Faso franchit un pas supplémentaire avec la création du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) suivant un décret pris en conseil des ministres hier. Établissement public de l’Etat à caractère économique (Epec), le CBA « vise à promouvoir la filière anacarde à travers la mise en œuvre des actions d’organisation, de coordination et de développement des activités de cette filière sur toute l’étendue du territoire national » indique le communiqué du conseil des ministres.
Rappelons qu’en mars 2018, le gouvernement avait instauré une taxe à l’exportation sur les exportations de noix de cajou brutes à hauteur de FCFA 35 par kilo afin de soutenir le développement de la filière (voirLe Burkina Faso taxe FCFA 35 le kilo de noix de cajou exporté).
Troisième produit agricole à l’exportation, après le coton et le sésame, le cajou est une filière encore peu performante marquée par la faiblesse des rendements, de la transformation et de la commercialisation. Toutefois, la production de cajou a progressé de 13% en 2018 à à 85 000 tonnes et le taux de transformation de 40% à 7000 tonnes, soit environ 8% des noix de cajou brutes.
Avec commodafrica