“Il y a quelques mois, le secrétariat de l’ICCO, dans le cadre de ses efforts à sécuriser des ressources financières additionnelles, a signé un protocole d’accord avec le secteur africain du cacao“, a expliqué Jean-Marc Anga. L’accord consistait pour les pays producteurs à s’engager à développer la valeur ajoutée dans la production de cacao, à promouvoir la consommation de chocolat, à renforcer le rôle des femmes dans la chaîne de valeur du cacao, à développer des modèles d’exploitation dans la cacaoculture qui soient rentables, à améliorer l’accès au crédit et aux marchés.
Le patron de l’ICCO a saisi l’occasion d’être à la tribune pour rappeler que son organisation a toujours beaucoup soutenu la filière cacao au Nigeria : depuis son adhésion en 1973, le Nigeria aurait reçu $ 40 millions (€ 36 millions) pour de nombreux projets de soutien à la filière cacao, et ce alors que la contribution du Nigeria à l’ICCO n’a totalisé que $ 3,9 millions (€ 3,5 millions). “Vous serez d’accord avec moi que c’est plutôt un bon retour sur investissement“, a déclaré Jean-Marc Anga.
La capacité du Nigeria à produire du cacao est de 350 000 tonnes (t) par an actuellement.
L’année dernière, sur les $ 2,4 milliards (€ 2,2 millions) de recettes non pétrolières du Nigeria, les exportations de cacaco ont rapporté $ 666,45 millions (€ 604 millions), soit 27,7%, selon Malachy Akoroda, directeur exécutif de l’Institut de recherche sur le cacao à Ibadan.
Avec COMMODAFRICA