Le « bastion du libéralisme et du commerce » a accueilli les libéraux ce 16 novembre 2015. La mobilisation des militants à la base a conduit le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) dans les provinces du Kouritenga, Boulgou et du Koulpélogo. C’est dire que le parti d’obédience libérale s’est retrouvé dans son élément en cette journée. Les responsables du parti et leurs alliés ont fait savoir aux militants des localités sillonnées, l’importance de leur part contributive dans le développement du Burkina Faso. Ils les ont appelés pour cela à voter le 29 novembre.
Le Kouritenga a été la première province à recevoir ce 16 novembre le président de l’UPC. Cette province est décrite comme une localité de fortes transactions financières. Zéphirin Diabré a qualifié le Kouritenga notamment la ville de Pouytenga de « bastion du libéralisme et du commerce ».
L’apport du secteur privé au développement
Parlant de libéralisme et de développement dans une localité encrée dans la pratique, le président de l’UPC a évoqué la nécessité d’unir les forces du public et du privé pour parvenir au développement du pays. « L’administration et le secteur privé doivent se voir comme étant complémentaires », a dit Zéphirin Diabré.
Et si dans la pratique cela s’avère difficile, Zéphirin Diabré lie les difficultés aux incompréhensions et à une certaine perception de l’homme d’affaire même venant de certains agents de l’administration. L’apport des deux secteurs étant d’une importance significative dans les efforts de développement, le président du parti d’obédience libérale est affirmatif.
« Qu’on le veuille ou non, le pays avance parce qu’il y a des femmes et des hommes qui sont dans l’initiative privée qui produisent qui créent des emplois, qui paient des impôts et des taxes et qui permettent à l’Etat de faire son travail », a indiqué Zéphirin Diabré.
Changement. Pour que l’harmonie s’installe, Zéphirin Diabré préconise un changement de mentalités et de comportement de la part des acteurs. Il souhaite une évolution de la mentalité et qu’on ne voit plus le commerçant ou l’opérateur économique comme un « vulgaire » exploiteur ou un escroc. Zéphirin Diabré veut que tous voient le commerçant ou l’opérateur économique comme un contributeur à la création de richesse nationale qui d’une manière ou d’une autre profite à tout le monde.
A Tenkodogo, la place de la nation a refusé du monde. Là, le président de l’UPC a rappelé combien il était important de se mettre au travail. Estimant qu’il n’y a que l’effort qui paye, Diabré a rappelé qu’il était nécessaire avant tout d’être un pays rassemblé.
Sortir de ça ! Parlant des affiches du parti qui auraient été déchirées par des militants d’autres partis politiques, le président de l’UPC souhaite « qu’on sorte de ça ». Il appelle pour cela ses militants à ne pas céder à la provocation. « Il ne faudrait pas qu’à cause de ce fauteuil-là, le pays se déchire. Nous sommes au-delà de cela », a déclaré Zéphirin Diabré.
La sortie de ce 16 novembre a été l’occasion pour les partis soutenant la candidature de Zéphirin Diabré de revenir sur les raisons qui les ont amenées à choisir de soutenir son parti. Mamadou Kabré du Prit Lanaya est l’un d’eux. Lui et les autres ont appelé les militants à voter l’UPC s’ils veulent le « vrai changement ».
avec Burkina24