L’activité industrielle au Burkina Faso a connu une croissance au premier trimestre 2017 comparativement au trimestre précédent en 2016. . Un rapport de l’INDS indique à ce propos, que cette situation est le résultat de l’amélioration de la production des biens industriels dans les branches « industries textiles et du cuir » « industrie énergétiques » et « industries chimiques ».
Que faut-il retenir ? L’Indice Harmonisé de la Production Industrielle (IHPI) publié par l’Institut national des statistiques et de la démographie (INSD) s’est établi en effet à 164,9 points d’indice soit une hausse de 5,4% par rapport au dernier trimestre de 2016. Selon une analyse de l’évolution des principales branches groupées d’activités industrielles, les branches textiles et cuir, énergie et chimique ont remonté la balance au premier trimestre 2017. Ainsi donc, la branche fabrication de textiles et du cuir englobée dans l’industrie manufacturières affiche une hausse de « 4,0 % » par rapport au quatrième trimestre de 2016. Cela est dû essentiellement à l’amélioration de l’activité dans les industries textiles et du cuir (61,3%), dans les industries pétrolières, chimiques, caoutchouc et plastiques (13,3%) et enfin dans les industries alimentaires et de tabac (2,4%) précise le rapport de l’INSD.
Quant à la branche « industrie chimique, de caoutchouc et plastiques », l’on observe une forte croissance à la période indiquée soit « 13,3 %». Cela serait dû à la hausse simultanée de la fabrication de produits chimiques « 11,4% » et de la fabrication des produits en caoutchouc et en matières plastiques « 30,7 %».
La branche « industrie énergétiques (eau, gaz, électricité) »connait une croissance de « 11,1% » par rapport au quatrième trimestre de 2016. Cela s’explique principalement par l’augmentation de l’indice de la production et distribution d’électricité et de gaz (13,8%).
Il faut souligner cependant que la même étude note un recul au niveau de la fabrication des verres, céramique et matériaux de constructions, au niveau des industries extractives, celle des métalliques et enfin au niveau de l’industrie du papier de carton et d’imprimerie. Il parait donc évident qu’il y a encore du travail car visiblement la majorité des secteurs en net recul constitue le moteur même de l’économie burkinabè et aussi, le pays projette une croissance de 7à8% pour 2017.
En rappel l’IHPI porte sur un échantillon de 56 entreprises et correspond à 86 produits entreprises couvrant 95% du chiffre d’affaires en 2007.
Avec ecodufaso