Créée au début de mars et confiée au colonel François Ouédraogo, un proche du président Roch Marc Christian Kaboré, l’Agence nationale de renseignement (ANR) se met en place.
Un chronogramme censé la rendre pleinement opérationnelle d’ici à juin 2017 a été approuvé par le chef de l’État. Selon un officier des renseignements, l’objectif est de composer une équipe d’une cinquantaine d’agents, dont certains seront détachés de services tiers. L’instauration d’une commission de contrôle au sein de l’Assemblée nationale est également envisagée, afin d’« éviter toute dérive » de l’agence.
Celle-ci devrait établir son QG dans les locaux de l’état-major particulier de la présidence, au palais de Kosyam. « Nous voulons bâtir une structure solide et bien organisée. Cela demande du temps, ainsi que des moyens humains et financiers importants », confie une source sécuritaire.
Avec JeuneAfrique