International crisis group est contre la décision des autorités Burkinabé d’exclure des représentants de l’ancien régime des prochains scrutins comme indiqué dans le nouveau code électoral.
Dans un rapport, l’ICG considère que cette décision un peu maladroite des autorités ouvre la porte à d’interminables arguties juridiques et menace le respect du calendrier électoral.
« Faute de pouvoir s’exprimer dans les urnes, celui-ci pourrait être tenté de le faire par d’autres moyens ou d’essayer de saboter le processus électoral », prévient ICG. Non sans ajouter toutefois qu’il n’est pas trop tard pour atténuer les risques car le gouvernement peut encore préciser le code électoral par décret.
Le nouveau code électoral sanctionne d’inéligibilité tous ceux qui ont soutenu le projet de révision constitutionnelle qui visait à autoriser Blaise Compaoré à briguer un autre mandat.
« Ce texte constitue une menace non seulement pour les prochaines élections mais pour l’avenir, injectant le venin de l’exclusion politique dans un pays attaché au multipartisme et à la concertation », prévient l’ICG.
PME PMI MAGAZINE avec afrique360