La mission du secrétariat du mécanisme mondial de financement (GFF), au Burkina du 19 au 22 février a conduit une déclaration conjointe des ministères en charge des Finances et de la Santé. La déclaration tenant lieu de lancement officiel du mécanisme mondial de financement a lieu le jeudi 22 février 2018, à Ouagadougou sous l’égide du ministre de la santé et la ministre délégué chargé du budget.
Le Burkina Faso a adhéré au mécanisme mondial de financement (GFF) de la santé par le truchement d’une lettre de manifestation d’intérêt transmise au secrétariat dudit mécanisme courant septembre 2017 selon la déclaration conjointe. Selon la secrétaire du GFF, Supriya Madhavan « La vision du GFF est de mettre fin aux décès évitables de mères, nouveau-nés, d’enfants et d’adolescents et, d’améliorer la santé et la qualité de vie des femmes, des enfants et des adolescents. Située au cœur du mouvement « Chaque femme Chaque enfant », cette vision est partagée par de nombreux partenaires ».
Au cours de la mission, différentes rencontres ont eu lieu avec les différentes parties prenantes entre autres le secteur privée de la santé, la chambre de commerce, la société civile, les ministres de la santé et en charge du budget. Selon le ministre de la santé Pr Nicolas Méda, qui a rendu la synthèse sur le déroulement de la mission, un atelier a permis d’atteindre des résultats suivants : une meilleure compréhension du GFF par les différentes parties prenantes, un cadre sectoriel de dialogue santé a été retenu de manière consensuelle pour être la plateforme qui porte l’initiative GFF et enfin une feuille de route consensuelle pour l’élaboration du dossier d’investissement a été retenue.
« Tout cela permettra l’élaboration du dossier d’investissement pour la santé maternelle, néonatale, infantile, des adolescents et la nutrition » a souligné Pr Nicolas Méda. Selon la secrétaire du GFF : « le mécanisme mondiale de financement est un catalyseur et il sert à faire des innovations ».
DCPM/Santé