Le Burkina Faso disposera bientôt d’un Conseil de l’anacarde à l’image de la Côte d’Ivoire. Le décret portant création du régulateur de la filière a été adopté hier par le gouvernement réuni en Conseil des ministres.
Ladite entité devrait contribuer à la promotion de la filière en menant des actions de coordination, de développement des activités et d’organisation.
Pour l’heure, il faut souligner que la filière est structurée en une interprofession nommée Comité interprofessionnel de l’anacarde du Burkina (CIA-B).
Cette dernière fédère l’Union nationale des commerçants et exportateurs de l’anacarde (UNCEA-BF), l’Union nationale des producteurs de l’anacarde du Burkina (UNPAB) et l’Association nationale des transformateurs d’anacarde du Burkina Faso (ANTA-BF).
La noix de cajou est fournie par quatre principales régions que sont les Cascades, le Sud-Ouest, les Hauts Bassins et le Centre-Ouest.
La filière est le troisième contributeur aux exportations agricoles après le coton et le sésame et occupe plus de 45 000 producteurs.
Le pays a récolté en 2017, environ 100 000 tonnes de noix de cajou.
avec : agenceecofin