Ce sont les vacances scolaires et universitaires au Burkina Faso. Des étudiants profitent de cette période pour mener des activités, afin de se prendre en charge financièrement. Les bourses, l’aide et les prêts pour études octroyés par l’Etat se font de plus en plus rares et leurs montants ne permettent pas souvent aux étudiants de faire face à leurs besoins. Pour préparer la prochaine rentrée universitaire, de nombreux étudiants essaient de se trouver des « jobs de vacances ».
Dans leur petite boutique, Pascal Diémé, étudiant en droit, et ses camarades vendent des téléphones portables et leurs accessoires. « On installe des applications et on change les systèmes des appareils aussi. Par moment, on sort aller rencontrer des clients, on fait aussi des publications via les réseaux sociaux pour faire la promotion de notre endroit ».
Confrontés à des difficultés financières, ces étudiants n’ont pas d’autre choix que travailler pendant les vacances. « Tu dois payer le logement, la nourriture, tout, tout, ça ne peut pas aller. Ça ne peut pas aller, c’est très compliqué », raconte Jean-Noël.
Grâce à leurs activités de vacances, ces étudiants arrivent à subvenir à leurs besoins quotidiens. Selon Vincent Bado, de l’Union générale des étudiants burkinabè, la rareté des allocations sociales pousse de nombreux étudiants à travailler pendant l’année universitaire et les vacances. « Les boursiers ont du mal à s’en sortir avec leurs bourses. Lorsque vous prenez par exemple le cas d’une aide, un étudiant peut se retrouver en deuxième année et perdre toutes ses cartouches » car il n’a plus de possibilités d’avoir un soutien financier.
De nombreux élèves également, mettent à profit ces vacances pour préparer financièrement la prochaine rentrée scolaire.
avec rfi