Une délégation du Fonds Monétaire International (FMI) conduite par le directeur adjoint du département Afrique, Dominique DESRUELLE au cours d’un séjour au Burkina Faso a été reçue en audience par le Premier Ministre Paul Kaba Thiéba le lundi 10 avril 2017 à Ouagadougou. Il ressort de cet entretien, que le Burkina Faso enregistre une bonne performance dans l’exécution du programme du Fonds monétaire international (FMI).
Le directeur adjoint du département Afrique du FMI, Dominique DESRUELLE a jugé les résultats de l’année 2016 du programme au Burkina Faso, excellents. Selon lui, « ce qu’on a constaté récemment c’est un regain des perspectives de croissance, des chiffres qui sont assez bons. » Il ajoute que « dans le futur, on aimerait toujours avoir plus de croissance. Les chiffres sont très bons dans un cadre macroéconomique qui est stable. Au niveau des finances publiques, il y a une inflation qui est assez basse et qui bénéficie au pouvoir d’achat des ménages et qui donne des bonnes perspectives…. Les conditions sont vraiment réunies pour se dire comment est-ce qu’on peut faire un saut qualitatif important au cours des années à venir en termes de croissance », a remarqué M. DESRUELLE.
Pour ce qui concerne le sujet qui anime les débats économiques en ce moment au Burkina, notamment le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), le directeur adjoint du département Afrique estime que les grandes lignes du nouveau référentiel de développement du Burkina Faso sont tout à fait dans le bon sens. A ce propos, il a indiqué que l’institution peut aider à la mise en place du cadre macroéconomique qui sous-tend la mise en place du PNDES et de mettre en place un cadre économique permettant d’avoir plus de place pour les dépenses d’investissements.
Au Burkina Faso, les activités du Fmi couvrent principalement trois axes. Il s’agit notamment du soutien financier au travers des facilités élargies de crédits.
Egalement l’assistance technique et la formation. Et enfin, une contribution au suivi et au maintien de la stabilité macro-économique, la surveillance. Dans ce cadre, l’institution est amenée à jouer un rôle de conseiller économique pour le gouvernement.
Avec ecodufaso