Le Burkina-Faso a obtenu, grâce au soutien de la Banque africaine de développement (BAD), un prêt d’un montant de 4 millions $ du Programme d’Investissement Forestier (FIP) des Fonds d’investissements climatiques (FIC).
Ce coup de pouce financier permettra au pays de relancer son secteur de l’anacarde tout en se servant de celui-ci pour atténuer les effets des changements climatiques. Il s’inscrit dans le cadre du projet « Atténuation du changement climatique et réduction de la pauvreté par le développement du secteur de l’anacarde au Burkina Faso » du FIP.
« Le secteur de l’anacarde a un double rôle très important en contribuant à l’atténuation des effets des changements climatiques au Burkina-Faso », souligne Laouali Garba, responsable du projet du FIP à la BAD. « L’anacardier est une plante importante de reboisement pour préserver l’environnement et améliorer la fertilité du sol », explique-t-il.
Pour rappel, le projet du FIP est divisé en trois volets. Le premier porte sur l’amélioration de la production de noix de cajou à travers la mise en place de plantations disposant de variétés améliorées et de bonnes pratiques de gestion. Le second volet touche à l’amélioration des capacités de transformation de l’anacarde. Pour sa part, le dernier volet du projet vise à renforcer les capacités de l’Association burkinabè Wouol sur le plan du commerce des produits agricoles et de celui de l’agroforesterie.