Le Burkina Faso a entrepris un grand projet de distribution de 1.500.000 lampes LED jugées plus économes dans les ménages et l’Administration, afin de réduire la puissance demandée de 20 MW avec un investissement différé pour le renforcement de capacité de production de l’ordre de 19,9 milliards de FCFA. En prélude à cette opération, le ministère de l’Energie a procédé lundi 4 septembre 2017 à la validation d’une étude sur le marché des lampes à basse consommation (LBC) dans le pays.
L’enquête a été réalisée auprès de 1050 ménages et des principaux acteurs du marché d’éclairage (Importateurs, distributeurs, douane, ligues de consommateurs…). Ce, selon une démarche intégrant des composantes de développement durable et permettant d’avoir le maximum d’informations fiables sur le marché d’éclairage et d’apporter un renforcement des capacités et une sensibilisation aux acteurs.
Selon le secrétaire général du ministère en charge de l’Energie Serges Igo, cette étude a pour objectif de baliser le terrain avant le début de l’opération de remplacement des lampes énergivores par celles plus économes. Il précise qu’en 2016, seulement 18% de la population burkinabè avait accès à l’électricité. M. Igo a souligné que l’objectif des autorités à travers le plan national de développement économique et social (PNDES), le nouveau référentiel est de « rendre l’énergie accessible et disponible » au Burkina Faso.
Ce vaste projet d’acquisition de lampes constitue une phase qui s’étendra à long terme la généralisation de l’utilisation des lampes à basse consommation. Porté par la direction générale de l’efficacité énergétique, la mise en œuvre du projet, les lampes LED d’un coût de 7,5 milliards de FCFA seront entièrement financées par le budget de l’Etat.
Les lampes à Diode Electroluminescente (LED) en occurrence, garantissent 55% d’économie d’énergie par rapport aux lampes fluorescentes classiques qui représentent 93% du marché. L’installation des 1.500.000 lampes LED dans l’Administration et les ménages sur toute l’entendue du territoire, permettra entre autres, d’alléger la facture d’électricité, de réduire la pointe sur le réseau et d’augmenter la disponibilité en électricité.
La Société nationale d’électricité (SONABEL) fait état d’un taux de coupures allant de 20 à 45% dues aux délestages.
Avec ecodufaso