Le parquet militaire va étendre la contre-expertise ADN aux douze autres victimes dans le dossier Thomas Sankara, après avoir requis le consentement des familles concernées. l’information a été rendue publique hier 30 juin par la télévision nationale burkinabé.
Les résultats de ces tests ADN, réalisés en France, indiquaient que les ADN n’étaient pas « détectables » et ne permettaient pas d’identifier à coup sûr les victimes.
Selon Me Sankara, seulement deux familles, dont celle de Thomas Sankara, avaient demandé une contre-expertise ADN des présumés restes de leurs proches enterrés à la sauvette au cimetière de Dagnoën, un quartier populaire à l’est de Ouagadougou, la capitale burkinabè. « Étendre cette contre-expertise aux treize corps permettra d’étoffer davantage le dossier et éviter tout vice de procédure », s’est-il réjoui.
Thomas Sankara, le « père de la révolution » burkinabè, a été tué lors du putsch qui porta au pouvoir, le 15 octobre 1987, l’ex-président Blaise Compaoré.
avec Camer.be