Le Programme d’Autonomisation Economique des jeunes et des femmes (PAE /JF) a procédé le mardi 19 septembre 2017 à la remise symbolique de chèques aux promoteurs de microprojets de la Région du Centre. C’était dans la salle des Banquets de Ouaga 2000 sous la Présidence du Premier Ministre Burkinabè Paul Kaba Thiéba.
En 2014, selon une étude de l’INSD, au Burkina Faso le taux de chômage des jeunes actifs était de 14,1% soit un taux de 20,3% chez les femmes. Afin de venir à bout de la précarité de la situation actuelle des jeunes burkinabè le gouvernement a lancé le 19 juin 2017, le PAE/JF. A l’issu du processus de traitement des dossiers, sur 100 mille dossiers reçus, 91 720 étaient recevables dont 13 471 microprojets présélectionnés sur le territoire national avec un taux de 50% de ces microprojets portés par de jeunes filles et les femmes entreprenantes.
Au cours de la cérémonie de remise symbolique des chèques aux promoteurs présélectionnés de la Région du Centre, la Salle de des Banquets de Ouaga 2000 a refusé du Monde. Le Coordonnateur du PAE/JF, Soumaila Batiébé a dans son discours félicité cette forte mobilisation des jeunes. Il a aussi expliqué que le choix des dossiers présélectionnés a été fait sur la base de la cohérence du projet, l’innovation, la forte portée économique et de création d’emplois, etc. Pour lui la suite, il s’agira de procéder aux formalités de décaissement, le repérage de la localisation des bénéficiaires et enfin la signature du contrat avec le bénéficiaire.
Clotilde Sawadogo, portevoix des bénéficiaires a rassuré les autorités de l’usage efficient qu’ils feront de ces fonds au profit du développement économique du pays. Les défis sont grands pour la question du chômage et du sous-emploi pourtant les jeunes et les femmes burkinabè sont dévoués au développement de l’entreprenariat. Soyez rassurer que vos efforts ne seront pas vains a-t-elle martelé.
Le Premier Ministre Paul Kaba Thiéba, s’est voulu paternel dans ces propos, car portant ses vêtements de conseiller, le parton du gouvernement a souligné que seul le secteur privé peut créer de l’emploi. Il a donc invité les jeunes bénéficiaires à garder confiance à l’avenir du Burkina Faso à cultiver la tolérance et le vivre ensemble. Il a marqué sa disponibilité à visiter chaque projet qui sera installé mais surtout appelé les bénéficiaires au sérieux dans la gestion des fonds.
Le suivi de ces microprojets depuis le début du processus jusqu’à la phase de remboursement se fera sur la base des outils existants déjà auprès des programmes similaires tels le FAIJ, le FAPE et du FAAF.
Avec ecodufaso