Le comité national d’organisation de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO) a animé un point de presse, le mercredi 6 septembre 2017 à Ouagadougou, pour informer le public de la tenue de la IIe édition de l’événement.
La deuxième édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO) se tiendra, du 28 au 30 septembre 2017 sous le thème : « Quelles stratégies pour une meilleure intégration du secteur minier aux économies des pays africains ? ». A cet effet, le comité national d’organisation de l’événement a rencontré la presse, le mercredi 6 septembre, à Ouagadougou. Le Secrétaire général (SG) du ministère des Mines et des Carrières, Mabourlaye Nombré, a indiqué que l’institution de la SAMAO est une volonté de l’Etat burkinabè qui vise à créer un espace permanent de promotion des potentialités géologiques et minières du Burkina Faso auprès des investisseurs nationaux et internationaux. Aussi a-t-il salué la réussite de la première édition qui a mobilisé plus de 1000 participants du 22 au 24 septembre 2016.
A l’entendre, le thème arrêté pour cette année traduit une volonté d’opérer des transformations structurelles de l’économie nationale. « Nul doute que les recommandations issues de la IIe édition de la SAMAO vont déboucher conformément à la vision minière africaine sur des stratégies pour accroître la part des mines dans les économies africaines », a affirmé le SG. Par ailleurs, il a fait savoir que pour une meilleure notoriété de cette session, quelques innovations sont apportées. Ainsi, il a dévoilé que la SAMAO 2O17 se tiendra sous le patronage du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Il a, en outre, évoqué le renforcement de la communication sur le plan mondial à Rabat au Maroc, pays invité d’honneur. M. Nombré a poursuivi en indiquant que, eu égard à la situation sécuritaire du pays des Hommes intègres, des dispositions sont prises pour l’occasion.
Pour sa part, le Secrétaire permanent (SP) de la SAMAO, Brahima Sorgho, a assuré un bon avancement dans les préparatifs. Des activités au programme, il a cité l’organisation de stands d’expositions et la tenue de conférences et de débats pour les deux premières journées. A ses dires, le dernier jour sera consacré aux visites de sites miniers et touristiques. Selon M. Sorgho, Bissa gold et Loangho sont retenus à cet effet.
« Nous ne sommes pas totalement prêts parce qu’il y a d’autres activités qui restent à programmer », a-t-il toutefois indiqué. Interrogé sur les fonds globaux mobilisés pour l’organisation de la IIe édition de la SAMAO, le SP a estimé à 210 millions de F CFA le coût total de l’organisation de 2016 et à près de 200 millions de F CFA pour celle de cette année. L’initiative de la SAMAO est-elle vraiment opportune? Quel est l’impact du boom minier sur le quotidien des populations ? A ces préoccupations, le comité d’organisation a été unanime : «l’événement constitue une occasion pour les pays africains d’échanger leurs compétences et leurs idées dans le domaine des mines ». Toute chose, selon le comité, qui leur permettra de concevoir des stratégies en vue de renforcer une bonne gouvernance du secteur minier en Afrique. «On ne développe pas un pays sur la base d’un seul secteur. La mission des mines est de fournir des ressources à l’Etat pour pouvoir booster les autres secteurs et cela demande du temps et de la planification. Ce n’est donc qu’à long terme que l’on pourra voir un impact sur la vie des populations», a soutenu Mabourlaye Nombré.
Avec ecodufaso