Le président de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), Bénéwendé Stanislas Sankara, est né le 23 février 1959. Marié et père de trois enfants, ce titulaire d’un DEA en Droit privé et d’une maîtrise en Droit Option judiciaire se définit lui-même comme l’éternel opposant à Blaise Compaoré, l’ancien président du Faso tombé le 31 octobre 2014 suite à une insurrection populaire.
Avocat de son état, il est candidat pour la 3e fois consécutive à l’élection présidentielle au Burkina. Arrivé 2e derrière Blaise Compaoré en 2005 lors de la présidentielle et 3e derrière ce dernier et feu Hama Arba Diallo en 2010, le candidat sankariste pense que son heure est arrivée et que la 3e fois sera la bonne.
Le « révolutionnaire et héritier de Thomas Sankara » a construit sa notoriété en défendant les dossiers brûlants qui ont jalonné les années de règne de la famille Compaoré, notamment celui du Président assassiné en 1987 Thomas Sankara et celui du célèbre journaliste d’investigation Norbert Zongo.
De 1984 à 1986, Me Bénéwendé Sankara fut membre du Comité de défense de la Révolution (CDR) de l’Université, président du Comité de l’Ecole supérieure de Droit (ESD). En 1998, il fut membre du Collectif des organisations démocratiques de masse et des partis politiques.
Il est aussi membre fondateur de la Convention des partis sankaristes (CPS) en septembre 2000. Suspendu de ce parti politique la même année, il s’en retire en novembre et crée l’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS) devenue Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS). Me Sankara se dit être le candidat de la rupture qui fait de la constance dans l’engagement, le socle de son action politique.
En mai 2015, une « convention sankariste » qui a regroupé des partis politiques et associations se réclamant de l’idéal sankariste avait porté la candidature de Me Sankara pour les élections couplées présidentielle et législatives. Cependant cette convention a volé en éclat quelques semaines après.
Investi par ses pairs, candidat à la l’élection présidentielle du 29 novembre 2015, il axe son projet de société sur l’alternance démocratique, la justice équitable, un développement économique basé sur l’amélioration du niveau de vie des couches sociales les plus défavorisées et promet un véritable Etat de Droit. D’après plusieurs sondages, il serait bien placé dans les intentions de vote derrière Zéphirin Diabré et Roch Marc Christian Kaboré.
avec Burkina 24