Le gouvernement de Côte d’Ivoire durcit davantage le ton, en ce qui concerne l’identification des abonnés. Afin d’éviter que des cartes SIM pré-enregistrées ou pas enregistrées du tout, vendues dans la rue, continuent à accéder au réseau, le ministre de l’Economie numérique, de la Poste et de la Communication, Bruno Nabagné Koné (photo), a ordonné leur saisie.
Au cours d’une conférence, organisée le 29 janvier 2018, le ministre des télécoms a également demandé aux « forces de l’ordre et à l’autorité de régulation du secteur de rechercher/déterminer les auteurs et complices de ces infractions et à leur appliquer la rigueur de la loi ».
C’est en 2012 que la Côte d’Ivoire a entamé l’identification des abonnés aux services télécoms. L’opération a connu plusieurs campagnes, du fait de la résistance sur les réseaux, de nombreux numéros non identifiés. Cette résistance a été alimentée, en partie, par le manque de contrôle rigoureux du circuit d’acquisition des cartes SIM par les populations. En effet, la poursuite de la vente des cartes SIM, à la sauvette, dans les rues du pays, a fragilisé continuellement les efforts de sécurisation du marché télécoms, entrepris par les autorités publiques. Cette fois-ci, le gouvernement ivoirien est bien décidé à ne plus commettre la même erreur.
La chasse aux cartes SIM vendues dans la rue, ouverte, Buno Nabagné Koné a exhorté les Ivoiriens, à acheter leurs cartes SIM et d’effectuer leur abonnement auprès des agences de MTN, Orange et Moov ou chez des revendeurs agréés. Le ministre a souligné que l’observation de ces mesures relève de « l’intérêt général ».
Avec agenceecofin