Au cours de cette rencontre à laquelle Casablanca Finance City et Paris Europlace ont fait leur présentation, le directeur général de la Brvm a signifié que les Pme sont malheureusement enclines à des obstacles qui ne concourent pas à favoriser leur entrée en bourse.
Bourse : La BRVM explique l’enjeu du compartiment Pme
« Les PME qui veulent être cotées sont perçues comme un investissement à risque. Elles doivent être en mesure de présenter une stratégie et surtout une compatibilité lisible par les investisseurs. On a beaucoup dit, aussi, que les contraintes réglementaires à l’entrée en Bourse sont un frein important pour les PME, mais je n’y crois pas trop. Il y a, c’est certain, un travail à faire sur la réglementation, mais ce n’est pas ça qui va tout résoudre », a expliqué Dr Edoh Kossi Amenouve, directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières, lors de la présentation du rapport sur “la désintermédiation du financement des entreprises en Afrique”, à Casablanca (Maroc).
Au cours de cette rencontre à laquelle Casablanca Finance City et Paris Europlace ont fait leur présentation, le directeur général de la Brvm a signifié que les Pme sont malheureusement enclines à des obstacles qui ne concourent pas à favoriser leur entrée en bourse. L’absence de culture d’entreprise, “cette volonté de se développer et d’atteindre une certaine taille n’est pas toujours présente au management des Pme. Le propriétaire y est omniprésent ; il fait tout ; il gère tout. Ça ne rassure pas forcément les investisseurs qui peuvent légitimement se demander ce qu’il adviendrait de l’entreprise si le patron n’était plus là”, a poursuivi Dr Amenouve.
Alors qu’il faut, suggète-t-il, leur offrir tout un écosystème favorable. A savoir des fonds de garantie, des incitations fiscales, le développement de la notation, de la titrisation. En somme “tout ce qui peut aider à réduire le risque perçu et réel à investir au capital d’une Pme”.
Pour le patron de la Brvm Dc/Bc, il faut encourager ce secteur qui contribue en Côte d’Ivoire à plus de 20% à la création de richesse. Il indique que l’on doit inciter les Pme à “s’ouvrir au private equity, pour préparer ensuite la sortie de ces fonds par le marché boursier”.
avec fratmat