Sur le continent africain, le niveau de vie évolue et le développement d’une nouvelle classe moyenne modifie considérablement les habitudes de consommation de la population.
Une croissance qui influe sur le mode de vie des africains et les tendances commerciales.
L’un des secteurs les plus influencé par cette tendance est l’industrie alimentaire qui se retrouve en nette progression.
C’est à cet égard que la boulangerie française trouve de plus en plus de place dans la société africaine et dans ses habitudes de consommation.
La boulangerie a déjà une grande renommée au niveau mondial avec ses baguettes croustillantes et ses viennoiseries qui n’ont pas leurs pareils.
Cette appréciation pousse un grand nombre de grandes enseignes spécialisées à viser le marché africain et à développer des stratégies pour ouvrir de nombreux points de vente à travers plusieurs pays.
Un marché à fort potentiel
En quelques décennies, l’exportation de blé vers les pays africains a considérablement augmentée.
Le pain est un aliment courant dans de nombreux ménages africains et jusqu’à 70% des petits déjeuners sur le continent contiennent du pain.
La taille du marché du pain en Afrique vaut des milliards d’euros par année et presque tout le pain que nous y mangeons est produit localement.
Une boulangerie est facile à démarrer et peut être exécuté à partir d’une cuisine à domicile ou d’une usine à pain.
Au cours des dix dernières années, plus de pain a été consommé en Afrique que de maïs et de riz. Pourquoi? C’est simplement parce que le pain est plus abordable (coûte moins cher que le riz, l’igname et le maïs).
En plus de cela, le pain fournit plus d’éléments nutritifs que beaucoup d’autre nourriture et est une importante source d’hydrates de carbone, de protéines et de vitamines B et E !
Selon les études et les rapports du département américain de l’agriculture, le volume de commande est actuellement de 23 tonnes par an, rien que dans les pays subsahariens.
Un rapport qui est confirmé par la société exportatrice de farine, Cerealis SAS.
Selon eux, aujourd’hui 60 % des productions et de l’exportation de sa firme vont vers les terres africaines. Ce qui équivaut à 2 tonnes par an actuellement, rien que pour sa société. Des chiffres qui ne cessent d’augmenter d’année en année.
La société Cerealis SAS souligne également que les fortes importations de blés et de farines sont dues à l’intérêt des Africains pour les produits boulangers alors que le continent ne cultive que très peu le blé.
La boulangerie, une nouvelle tendance pour les Africains
Les produits de boulangerie comme le pain ou encore les viennoiseries étaient considérés comme des produits de luxe chez les Africains.
Aujourd’hui, on aperçoit une plus grande démocratisation de ces produits qui se consomment de plus en plus chez la classe moyenne.
Avec la croissance du pouvoir d’achat, cette classe au nombre de plus en plus élevé, cherche un plus grand plaisir dans ce qu’elle consomme.
Parallèlement, elle veut aussi acheter des produits de qualité, un critère à ne surtout pas négliger.
La boulangerie en Afrique, un secteur qui intéresse les grandes enseignes françaises
Actuellement, les grandes capitales africaines sont les terrains de chasse des grandes enseignes françaises que l’on ne trouvait qu’en Europe auparavant.
De grands noms comme Paul ou encore la Brioche Dorée sont en train de développer leurs noms et leurs enseignes à Abidjan, Brazzaville, Dakar ou encore Johannesburg.
Ces entreprises ne sont pas là pour faire de la figuration. Ils sont en train de s’accaparer d’une grande part de marché étant donné que leurs premiers magasins ont tous connu un grand succès.
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