Programmeurs africains, à vos claviers. Facebook lance un concours pour les jeunes programmeurs innovants d’Afrique. Le réseau social vient d’ouvrir les inscriptions à son « Bots for Messenger Challenge ». Les prétendants doivent programmer un bot (diminutif de Robot) innovant pour le service Messenger du réseau. Le concours est ouvert pour trois catégories et deux régions. Pendant la période de soumission s’étalant du 15 février au 28 avril 2017, les développeurs du Moyen Orient et Afrique du nord et ceux d’Afrique subsaharienne doivent programmer, selon les standards du groupe, un bot ingénieux qui peut servir dans le domaine des jeux et des divertissements, de la productivité ou encore du social. Les programmeurs peuvent se joindre à ce défi seuls ou à travers des équipes de 3 personnes maximum.
Des prix de 20.000 dollars américains pour les gagnants !
Facebook annoncera une liste de 60 équipes demi-finalistes, 20 pour chaque région, le 19 mai 2017. Après, les 12 équipes gagnantes, 3 pour chaque région et pour chaque catégorie, seront annoncé le 19 juin. Elles remporteront 20.000 dollars américains et 3 mois de mentorat de Facebook. Les 12 autres équipes finalistes, quant à elles emporteront avec eux, 10.000 dollars. Les demi-finalistes ne seront pas en reste. Ils gagneront 40.000 dollars en outils et services de FbStart, un programme Facebook conçu pour aider les startup mobiles à développer leurs bots. Toutes les équipes d’étudiants ou tous les participants étudiants individuels qui atteindront la finale, auront droit à un montant supplémentaire de 2.000 dollars.
Les bots, l’outil de l’avenir…
Après la vérification par les équipes de Facebook répond aux règles du jeu (spécifié dans la plateforme d’inscription), les programmeurs africains seront jugés sur la qualité technique de leurs projets, sur les attributs distinctifs du bot, mais aussi sur l’expérience de l’utilisateur.
Apparu depuis bientôt un an chez Facebook, les bots intéressent surtout les spécialistes du marketing qui voient en eux une occasion en or pour répondre aux besoins de leurs clients et leur faciliter l’acte d’achat. Plus de 30.000 bots existent déjà sur l’application. Certains d’entre eux peuvent même effectuer des actes d’achat pour les clients qui ont déjà enregistrées leurs données bancaires à Facebook. Pour les programmeurs, il s’agit d’un premier pas vers la réalisation du rêve du père de l’intelligence artificielle, Alan Turing…
Avec latribune