D’un record de 702 000 tonnes (t) en 2015, la production de noix de cajou a baissé à 650 000 t l’année dernière, a annoncé hier le directeur général du Conseil du Coton et de l’anacarde, Adama Coulibaly. Une baisse qui s’explique essentiellement par une météorologie défavorable et par le cycle végétal de l’anacardier. Sur ces 650 000 t, 90 000 t auraient été transformées localement.
Cependant, 2017 se présente bien car les conditions météorologiques ont été favorables au bon développement de l’arbre et le responsable s’attend à un nouveau record cette année. Il a rappelé qu’il y a une décennie, la Côte d’Ivoire ne produisait que 80 000 t ; la filière aurait été boostée, avec une croissance moyenne de 10% par an, grâce notamment à la forte demande asiatique. Cette année, les volumes de noix transformés en Côte d’Ivoire atteindraient 140 000 t, a assuré le responsable, de nouvelles usines ouvrant.
Quant au caoutchouc naturel, les exportations ont grimpé de 22% en 2016 (438 239 t en 2015), selon les données portuaires provisoires.
Belle performance aussi pour le café, même si les volumes demeurent modestes. Les exportations en 2016 ont atteint 74 609 t de Robusta, en hausse de 18% sur 2015.
En revanche, carton rouge pour le coton, dont les exportations ont chuté de 17%, à 344 950 t, sur l’année calendaire 2016, toujours de source portuaire. Un coton ivoirine, bien sur, mais provenant aussi du Mali et du Burkina Faso.
Quant aux fèves de cacao, les exportations ont baissé de 15% sur les trois premiers mois de la campagne 2016/17, démarrée le 1er octobre, à 305 125 t, et par rapport à la même période en 2015/16, toujours de source portuaire.
A noter que les exportations de produits semi-finis du cacao (poudre, beurre, chocolat) ont également baissé, mais dans de moindres proportions, de l’ordre de 3%, à 101 689 t.
Avec commodafrica