Le ministre de l’économie, des finances et du développement(MINEFID), Hadizatou Rosine COULIBALY/SORI et le président de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC), Bachir Mamman IFO, ont procédé, 19 octobre 2018 à Ouagadougou, à la signature d’un accord de prêt d’un montant de 8,12 millions de dollars US, soit environ 4 milliards 60 millions de francs CFA.
Signé en présence du ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna KABORE, cet accord de prêt est un financement complémentaire destiné à achever les travaux de construction de l’usine de transformation des fruits et légumes de Loumbila. C’est un financement additionnel qui porte la contribution globale de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) sur ce projet, à 23, 272 millions de dollars US, soit environ 11 milliards 586 millions de F CFA. Ce nouvel engagement porte à un total de 126 millions d’unités de compte, soit environ 100 milliards de francs CFA, l’ensemble des engagements de la BIDC au Burkina Faso.
Le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement Hadizatou Rosine COULIBALY/SORI, a remercié le président du BIDC pour la signature de l’accord de financement de ce projet qui est beaucoup attendu par les populations.
Le président de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO Bachir Mamman IFO, pour sa part, a félicité le gouvernement burkinabè pour les actions entreprises en vue de la relance de cet important projet d’implantation de l’usine de transformation des tomates et mangues qui, de son avis, contribuera à la réduction de la pauvreté grâce à l’augmentation des revenus des populations. «La signature du présent accord confirme, une fois de plus, l’excellente qualité des relations de coopération entre le Burkina Faso et la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO», a-t-il poursuivi.
« Ce prêt de la BIDC servira à acquérir des équipements complémentaires de production en vue d’autonomiser certaines opérations critiques; à installer des centres de prétraitement de la tomate sur les sites de production, ce qui permettra de réduire les pertes liées au transport et de créer des emplois industriels locaux, et à achever les travaux du génie civil » a assuré le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna KABORE.
Le 24 avril dernier le ministre du commerce et d’industrie rassurait lors de sa visite à l’usine, qu’il rencontrait 10 mai la BIDC pour traiter de la question. Chose faite. La mise en service de l’usine va procurer des revenus aux producteurs de mangues et de tomates, mais aussi contribuer du même coup à améliorer la rentabilité des différents investissements réalisés.
Avec ecodafrik