Au Bénin, les criquets et les chenilles légionnaires du papillon Spodoptera frugiperda ont provoqué la destruction de 33 600 hectares dédiés à la production du maïs et la perte de 44 500 tonnes de la céréale.
Selon l’exécutif, ces pertes représentent 3,4% d’une récolte totale qui devrait tourner autour de 1,3 million de tonnes. «Malgré les mesures engagées par les structures compétentes pour juguler le ravage des chenilles et contenir les coûts supplémentaires de main-d’œuvre engagés par les producteurs pour cette même cause, la situation s’est à peine améliorée.[…] Ceci risque de se compliquer davantage avec les dégâts subis par les champs de cultures du fait des inondations, toutes choses hypothéquant la couverture des besoins supplémentaires en produits vivriers.», s’inquiète le gouvernement dans un compte-rendu du conseil des ministres, du 28 septembre dernier.
Le pays qui est en proie aux attaques de la chenille, depuis le mois de juin, dit «redouter une perte substantielle des récoltes escomptées au cours de cette saison». En réponse à cette situation, le pouvoir renforcera les structures de recherche afin de «proposer des mesures adéquates à prendre en vue de prévenir de tels désastres pour les campagnes à venir».
avec agenceecofin