Le géant internet américain Alphabet a fait état jeudi de marges décevantes. Sa recherche de nouveaux revenus semble commencer à porter ses fruits, mais ses nouveaux investissements représentent de lourds investissements comparé au chiffre d’affaires généré.
La holding Alphabet, sous laquelle Google s’était réorganisé fin 2015, a vu grimper l’an dernier son bénéfice net de 23% à 19,5 milliards de dollars, et son chiffre d’affaires de 20% à 90,3 milliards de dollars. Sur les trois derniers mois de l’année, le chiffre d’affaires affichait toujours une progression de 22% à 26,1 milliards de dollars, un niveau supérieur aux attentes des analystes. La croissance du bénéfice net est en revanche tombée à 8% (à 5,3 milliards) et le résultat par action, qui sert de référence à Wall Street, a atteint seulement 9,36 dollars, soit 28 cents de moins que la prévision moyenne des analystes.
Le moteur de la croissance d’Alphabet reste sa filiale Google, qui regroupe depuis fin 2015 les activités historiques de recherche et de publicité en ligne, mais aussi YouTube (vidéo) ou Android (téléphonie mobile), et lui apporte le plus gros de ses bénéfices et de ses revenus. Comme les trimestres précédents, la directrice financière d’Alphabet, Ruth Porat, a souligné que la croissance des revenus au quatrième trimestre avait été soutenue par la recherche mobile, YouTube et la publicité