Le Conseil d’administration de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale tenu cette semaine à Brazzaville, a approuvé en faveur du Cameroun et de la Guinée Equatoriale, un appui financier de 60 milliards de francs CFA. Les deux Etats pourront bénéficier des fonds sous condition de remplir les conditions fixées par la Banque.
Lors de sa session tenue cette fin de semaine dans la capitale congolaise, Brazzaville, le Conseil d’administration de Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), en plus de l’examen des comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2017 et celui de la révision du cadre réglementaire de la banque, a aussi donné son approbation pour un financement d’un montant d’environ 60 milliards de francs CFA en faveur du Cameroun et de la Guinée Equatoriale. D’après un communiqué publié par l’institution bancaire, les fonds serviront dans les deux pays, à financer des projets à caractère socio-économique à raison de 57 milliards de francs CFA au Cameroun et un peu plus de 3 milliards de francs CFA en Guinée Equatoriale.
« De ces 60 milliards Fcfa, environ 57 milliards Fcfa reviendront au Cameroun qui mettra en œuvre des projets de construction des routes intégrateurs et un projet d’exploitation industrielle du cacao », a précisé le communiqué. « Un peu plus de 3 milliards Fcfa reviendront à la Guinée Equatoriale pour le financement des projets dans le secteur de l’éducation et celui de l’agro-industrie », a poursuivi la même source.
Financement conditionné
Même si le décaissement des fonds a été approuvé par le Conseil d’administration de la BDEAC, les deux pays ne pourront pas entrer immédiatement en possession des fonds. Ils devront préalablement remplir certaines conditions. « Ce financement sera décaissé dès que ces pays auront réuni les conditions exigées par la BDEAC pour ce type de financement des projet », a souligné le communiqué. « On a déjà approuvé ; il reste le processus de levée des conditions préalables. Dès lors que les opérateurs auront réussi à lever ces conditions, on parlera des décaissements », a renchéri Fortunato Ofa Mbo Nchama, le président de l’institution sous-régionale d’Afrique centrale.
Avec latribuneafrique