Le ministère du Tourisme a mis en place la base de classements des établissements touristiques au terme d’un séminaire qui s’est tenu jeudi et vendredi à Abidjan, selon un communiqué transmis lundi à l’AIP.
Les participants ont convenu de renforcer les capacités des ressources humaines du secteur en matière de normalisation et de classification, d’exhorter les acteurs publics et privés à participer activement aux travaux de Codinorm, de sensibiliser les acteurs du secteur sur la nécessité d’intégrer le respect des normes dans la gestion quotidienne de leurs établissements.
Il a été également décidé d’impliquer les parties prenantes dans le processus de normalisation du secteur tourisme, d’exhorter les acteurs publics et privés à participer activement aux travaux de Codinorm, adopter et diffuser les nouvelles normes de classement.
Au titre de l’inspection et de la mise en conformité, le séminaire recommande le renforcement des capacités des ressources humaines du secteur en matière de contrôle, de créer une synergie d’actions entre les différents organes de contrôle, d’exhorter et appuyer les services compétents du ministère du Tourisme à agir avec plus de fermeté pour amener les opérateurs à se conformer à la réglementation en vigueur.
Clôturant séminaire au nom du ministre du Tourisme, son directeur de cabinet, Dr Aphing Kouassi Germain a appelé le secteur privé à soutenir le projet. «Au nom du ministre Siandou Fofana, on va demander au privé de soutenir de plus en plus le ministère. Il faut que le secteur privé nous permettre de connaitre un certain dynamisme », a-t-il expliqué.
Selon lui, les textes devraient être appliqués intégralement pour que chaque partie puisse trouver son profit, son intérêt dans la mise en conformité, la mise en application des normes dans la démarche qualité. «Sans cela, nous serons toujours une industrie balbutiante, en pleine décrépitude en pleine décomposition. Nous devons dépasser ces mots négatifs pour nous engager vers le côté positif », a préconisé Dr Aphing Kouassi.
Il a promis qu’un séminaire se tiendra en décembre en vue de se conformer avec les textes de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
bsp/cmas