La New Development Bank (NDB), la banque de développement lancée par les pays membres du groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), et la banque sud-africaine Standard Bank ont signé fin août un accord de partenariat stratégique axé sur l’Afrique et d’autres marchés émergents.
Selon un communiqué publié sur le site web de Standard Bank, ce «protocole d’entente sur une coopération stratégique» vise à favoriser un partenariat étroit entre les deux banques qui va de l’échange d’informations aux services de banque d’investissement.
«Standard Bank et la New Development Bank visent à tirer profit de cet accord de coopération pour accompagner leurs clients respectifs qui font des affaires en Afrique et dans d’autres pays émergents», souligne le même communiqué.
Basée à Shanghai, la NDB s’est donnée pour objectif de mobiliser les ressources pour les infrastructures et projets de développement dans les BRICS et autres économies émergentes.
La Banque des BRICS doit être dotée d’un capital initial de 50 milliards de dollars apporté à part égales par ses membres. Son premier bureau régional sera ouvert à Johannesburg.
La création de cette institution est considérée comme une tentative de bousculer l’architecture financière mondiale dessinée par les accords de Bretton Woods et de constituer une alternative au Fonds monétaire international (FMI) et à la Banque mondiale (BM), des institutions critiquées pour leur incapacité à refléter le poids grandissant des BRICS qui représentent 46% de la population de la planète et 19,8% du PIB mondial.
Standard Bank est le premier groupe bancaire africain en termes des actifs (environ 128 milliards de dollars au 31 décembre 2015). Il est présent dans 20 pays du continent.
Avec Agence Ecofin