Le groupe marocain Banque Centrale Populaire (BCP) a clôturé l’exercice 2016 avec une progression de 5,3% de son résultat net, par rapport à 2015. Un RNPG qui s’est établi à 2,5 milliards de DH (264 millions de dollars). Une performance qui repose en partie sur la croissance en continue enregistrée par les activités du groupe à l’international, notamment à travers sa filiale Banque Atlantique dont la contribution au produit net bancaire (PNB) est passée de 15 à 16%.
L’activité des filiales subsahariennes de la BCP a enregistré une progression de 6% de leur PNB. Une croissance portée par l’appréciation de l’activité de collecte des dépôts et de distribution de crédits qui ont évolué respectivement de 7 et 9% en 2016. Cet exercice a également vu la présence continentale du groupe s’étendre avec l’ouverture d’une succursale de la Banque Atlantique en Guinée-Bissau. Une implantation qui permet au groupe de revendiquer une présence dans l’ensemble de la zone UEMOA.
Une présence continentale diversifiée
La BCP a par ailleurs conclu des partenariats dans des pays à fort potentiel de croissance, notamment le Nigeria, l’Ethiopie et le Rwanda. Des accords de principe qui pourront être suivie d’implantation en bonne et due forme. L’établissement bancaire a d’un autre côté, engagé un programme d’extension de sa filiale Atlantic Microfinance for Africa (AMIFA) qui devrait couvrir entre 5 et 10 nouveaux marchés à l’horizon 2020.
A ce jour, la présence du groupe marocain au niveau continental s’articule autour de 2 pôles d’activités : la banque via la Chaabi International Bank Off Shore, Upline Group et la banque de détail via Chaabi Bank, la Banque populaire Marocco-Centrafricaine, la Banque populaire Marocco-Guinéenne et l’Atlantic Bank International. Le groupe compte par ailleurs 28 millions de DH de dette sur la clientèle en Afrique subsaharienne.
Avec latribune