C’était une promesse du Président du Faso lors de la dernière journée nationale du paysan (JNP). Les choses semblent aller dans le bon sens. Le 21 juillet dernier, le Premier Ministre Paul Kaba Thiéba a discuté des contours de la future banque agricole avec le monde rural.
Il y a urgence à agir. Seulement 15% des producteurs bénéficient de crédits bancaires. Sur les financements bancaires, la part consacrée à l’agriculture ne représente que 3,5% . Ces chiffres sont du Premier Ministre. Pourtant, le Burkina Faso est un pays agricole à plus de 80%. Après l’or, l’agriculture est le deuxième secteur pourvoyeur de devises. Les producteurs ont besoin alors d’un ensemble de conditions pour contribuer de façon plus conséquente la croissance économique du pays. C’est ici, tout l’enjeu d’une banque agricole que les paysans attendent depuis 2004. La rencontre avec les organisations de producteurs visait à recueillir leurs réactions sur le travail préparatoire effectué par des experts. La démarche participative est privilégie afin que cette institution financière soit viable. Elle devrait favoriser l’amélioration de la maîtrise de l’eau, de la productivité agricole, le développement de l’entreprenariat agricole et agro-alimentaire, l’amélioration de la résilience de l’agriculture et de l’élevage aux risques agro-sylvo-pastoraux, halieutiques et fauniques. In fine, avec cette banque, le Burkina Faso devrait bénéficier d’une agriculture moderne et compétitive.
avec lesecosdufaso