C’est un grand jour pour l’Afrique : le seuil de 22 ratifications, minimum nécessaire pour l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), a été atteint ce 2 avril avec la ratification de la Gambie.
Et le moins que l’on puisse dire est que cette signature était très attendue notamment par les pays qui l’ont précédé pour préparer le lancement officiel de la Zlecaf en juillet 2019, à Niamey, en marge du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, comme l’avait préconisé le président du Niger, Issoufou Mahamadou, « Champion de la Zlecaf ».
Dès à présent, les pays signataires devront négocier entre autres, les aspects et les modalités de la mise en application de cet accord, notamment, les règles d’origine, les modalités de paiement, les concessions tarifaires pour le commerce des marchandises et de règlement et les obstacles non tarifaires.
Une fois entrée en vigueur, la Zlecaf permettra de créer un espace économique dans lequel des Etats-parties éliminent, entre eux, les droits de douane ainsi que toutes les barrières pouvant entraver le commerce.
A en croire les chefs d’Etat de l’UA, avec la mise en place de cet instrument, l’Afrique tout entière ne sera qu’un marché unique de 1,3 milliard de consommateurs où les produits circuleront et s’échangeront librement.
La Zlecaf a pour objectif ultime de rassembler les 55 Etats africains qui regorgent d’énormes potentialités naturelles et humaines mais dont les populations pâtissent souvent de la misère et la pauvreté du fait notamment des barrières géographiques et douanières.
avec : agenceecofin