Le Ministre HOUSSOU confirme les prouesses du gouvernement. Il donne rendez-vous aux Béninois à la fin du quinquennat avec une capacité énergétique de 400 MW environ. Ce qui pourrait aller jusqu’à 500 MW si le cap est maintenu jusqu’en 2025.
(Plus de 400 Mw disponibles à la fin du mandat)
A l’instar de ses collègues du gouvernement, le ministre de l’Energie du Bénin a fait son bilan après deux années d’exercice. Sur les antennes de la radio nationale, et simultanément sur les chaînes de télévision nationale, et sur les réseaux sociaux, ce lundi 16 Avril 2018, Dona Jean-Claude HOUSSOU a expliqué ce qui s’est fait pour mettre fin au délestage, et a rassuré de l’autonomie énergétique du Bénin à moyen terme.
L’avenir est prometteur, voire radieux. C’est le moins qu’on puisse retenir de la sortie du ministre de l’Energie ce lundi sur les médias. Au cours de l’émission « Nouveau départ, le Bénin en chantier », pour faire le bilan sectoriel du gouvernement à mis parcours, Dona Jean-Claude HOUSSOU a confirmé la volonté du Chef de l’Etat à sortir le Bénin de la précarité. Et dans le domaine stratégique de l’énergie, rien n’est laissé au hasard pour l’atteinte des objectifs.
Des mesures à court et moyen termes
En effet à la prise du pouvoir par le Président Patrice TALON en avril 2016, le Bénin éprouvait de sérieuses difficultés en matière de fourniture d’énergie électrique. Et cela était caractérisé par un délestage sauvage qui polluait la vie des Béninois et entrainait des souffrances énormes dans leur vie quotidienne. Avec un diagnostic sérieux, le gouvernement de la Rupture, sous la clairvoyance de son chef, a décidé d’y apporter des solutions concrètes et durables. Et tout de suite, des actions urgentes et à court terme ont été menées. On peut citer entre autres, la location des groupes électrogènes pour permettre aux Béninois de passer les fêtes de fin d’année 2016 avec l’électricité conformément à la volonté et aux exigences du chef de l’Etat, et la réhabilitation des groupes à l’arrêt depuis des années. Cette étape passée, il était important d’asseoir une politique énergétique fiable et durable qui permette au Bénin de sortir à moyen et long termes de cette mauvaise passe, a expliqué le ministre de l’Energie.
Ainsi, selon les propos de Dona Jean-Claude HOUSSOU, quatre projets phares du gouvernement sont en cours pour un montant total de 761 milliards de F.CFA. Ce qui traduit la farouche volonté du chef de l’Etat de finir définitivement, et c’est historique, avec ce problème d’énergie électrique.
A en croire le ministre de l’Energie, il s’agit d’augmenter la capacité de production du Bénin en matière d’énergie. Ce qui se justifie par la construction d’une centrale thermique de 120 MW lancée depuis le 22 septembre 2017 dans la localité de Maria Gléta. Ensuite, il y aura le lancement de la construction de deux centrales thermiques respectivement de 120 MW et de 20 MW par des opérateurs privés.
La SBEE doit retrouver son leadership
Le 2e projet concerne les énergies renouvelables. Le Bénin a décidé d’avoir un mix énergétique responsable. Car, avec sa grande radiation solaire naturelle, il ne peut se permettre de ne pas en profiter. Par conséquent, tout est mis en œuvre pour qu’une centaine de mégawatts soient disponibles d’ici 2019-2020. Et ceci à travers deux projets structurants de 25 Mw de l’Agence française de développement et de l’Union européenne installés à Onigbolo, et 45 Mw avec le 2e compact du Millenium Challenge Account répartis à Bohicon, Parakou, Djougou et Kandi. A cela, il faut ajouter 30 MW environ des producteurs privés. Idem pour la biomasse utilisable sans avoir à appauvrir les sols béninois. A ce niveau aussi, l’hydroélectricité n’est pas occultée. Outre le barrage de Nangbéto déjà fonctionnel qu’il faut renforcer, il est envisagé à moyen terme la construction de ceux d’Adjarala, Dogobis, Bétérou et Vossa, qui doivent être à vocation multifonctionnelle (irrigation, élevage, meilleure gestion des inondations dans le sud etc…). Le 3e projet concerne l’efficacité énergétique. Il s’agit de bien utiliser l’énergie disponible et ne pas la gaspiller.
Et le dernier projet est la restructuration de la Société béninoise d’énergie électrique (Sbee). A ce niveau, le Contrat plan déjà signé, et la Gestion déléguée envisagée sont de nature à lui redonner ses lettres de noblesse, et la conforter en vue des défis importants qui arrivent, a renchéri le ministre de l’Energie. Pour lui, la demande d’autorisation de ratification du code bénino-togolais de l’énergie modifié, celle de l’Accord cadre de l’Alliance solaire internationale (ASI) déposées sur la table des députés (ratifications déjà autorisées la semaine écoulée, ndlr) constituent des atouts supplémentaires. Car, la dynamique efficiente attendue, passe également par les privés qui auront désormais l’opportunité d’investir massivement dans le secteur, d’une part, et de l’autre, l’ASI donne des opportunités de financements, d’échanges de compétences et de transfert de technologies, et de renforcement de capacités dans le domaine des énergies renouvelables.
Convaincu de la mise en route de tous ses projets, soutenus de manière indéfectible par le gouvernement, Dona Jean Claude HOUSSOU rassure en ce qui concerne l’autosuffisance énergétique du Bénin à la fin du mandat du président Patrice TALON qui fait de la question de l’énergie une « priorité prioritaire ». Il donne rendez-vous pour les Béninois à la fin du quinquennat avec une capacité énergétique de 400 MW environ. Ce qui pourrait aller jusqu’à 500 MW si le cap est maintenu jusqu’en 2025.