Numéro un de la zone de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima) avec 15 % de part de marché – avant la réforme –, le réassureur panafricain Africa Re, dont l’actionnariat est composé de 41 pays, d’institutions comme la BAD, d’Axa et de compagnies d’assurances locales, constate déjà les premiers effets positifs de l’article 308.
« Nous souscrivons beaucoup plus de primes dans les branches qui étaient jusque-là en grande partie réassurées à l’étranger, notamment dans le transport maritime des matières premières telles que le café, le cacao, le riz ainsi que les produits manufacturés », explique à Abidjan Olivier Nguessan-Amon, directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale d’Africa Re.
On estime que l’entreprise pourrait augmenter son chiffre d’affaires de 10 % à 15 % par an. Bénéficiant d’un capital déjà solide de 300 millions de dollars (plus de 240 millions d’euros), Africa Re ne prévoit pas d’augmentation de ce dernier.
Avec jeuneafrique