La Chine, plus particulièrement la province de Xi’an a accueilli la deuxième édition de « Asian-African youth festival » du 23 au 27 septembre dernier.
Environ 400 représentants issus de 38 pays africains et 200 jeunes asiatiques se sont réunis à l’occasion pour échanger, partager les expériences et nouer des partenariats entre eux. Ces jeunes sont mis au-devant de la scène pour traduire dans les faits et actes le pari du développement et de la paix.
En s’appuyant sur le modèle chinois, les organisateurs ont réussi a donné le ton de la marche à suivre qui, selon eux, passe par le renforcement des relations entre la Chine et l’Afrique dans le temps.
Le développement par les jeunes et la coopération sino-africaine: l’hymne des discours prononcés
À l’image des quatre jeunes d’Asie et d’Afrique qui ont prononcé des discours riches en enseignement, lors de l’ouverture de la cérémonie intervenue, le 25 septembre dernier, les allocutions tenues au cours de ce festival n’ont pas manqué de pointer le rôle capital de la jeunesse dans la croissance de ces deux continents.
Les organisateurs ont, dans leurs discours d’ouverture, stimulé les consciences et éveillé les esprits en soulignant que les pays asiatiques et africains ont la plus grande population de jeunes au monde. Ils espèrent que les jeunes des deux continents pourront intensifier les échanges pour donner un coup de pousse à cette coopération gagnant-gagnant.
Dans la même optique, ils ont a fait mention de quelques aspirations pour les jeunes, en espérant que les asiatiques et africains renforceront le sens du destin commun, afin de travailler avec dynamisme, dans un esprit entrepreneurial. Pour lui, les jeunes doivent s’efforcer d’établir une nouvelle relation internationale sur la base de la coopération gagnant-gagnant et défendre davantage les intérêts légitimes des pays en voie de développement.
La représentante des jeunes africains, Anastancia Ndhlovu, vice-ministre du Tourisme et de l’industrie du Zimbabwe s’est, dans son intervention, attardée sur le rôle majeur que peuvent jouer les jeunes dans le développement d’un pays. Elle aussi espère que les jeunes asiatiques et leurs homologues africains pourront mettre l’accent sur l’innovation et la création d’entreprises. C’est dans ce sillage qu’elle a demandé aux jeunesd’Asie et d’Afrique d’intensifier les échanges et de poursuivre l’amitié entre eux pour créer une nouvelle culture de coopération appartenant à la nouvelle époque.
C’est dire que la promotion de la coopération afro-asiatique engagera la jeunesse, étant donné que tous les exposés appellent ces acteurs majeurs (les jeunes) du développement à contribuer de façon significative dans le rayonnement de leurs pays respectifs.
Toutefois, il convient de noter que, la mise en œuvre et la réussite de cette démarche par les jeunes mettent également à contribution les gouvernants. Et au regard des initiatives entreprises par les jeunes chinois, il est clair que les gouvernants l’ont compris. Aux jeunes africains présents lors du festival et aux gouvernants africains de voir si la part des choses a été faite du côté de l’Afrique. Et si oui, où est-ce qu’ils en sont ?
Les initiatives et la culture chinoise mises en lumière
Outre les discours constructifs, bon nombre d’activités modèles de réussite, notamment l’atelier sur le « Belt and road ». Les participants ont été briffés par le professeur et chercheur chinois Cheng Cheng. Il a présenté ce grand modèle de développement chinois, en passant par ses principes, à ses avantages et ses réalisations dans le monde dans divers domaines. Il s’est appuyé sur l’Afrique du Sud, un pays africain bénéficiaire de ce programme. par ailleurs, le Congo fait également partie de ces bénéficiaires avec le projet des zones économiques spéciales du Congo.
Une série de visites de divers lieux célèbres de Beijing et Shaanxi ont aussi été organisées à l’occasion. Les différentes délégations ont communément visité le « musée de l’armée de la terre cuite de l’empereur Qin », et la grande muraille où les jeunes festivaliers ont pu palper la difficile marche vers l’ascension de son sommet.
Entre sueurs et battements de cœur à double vitesse, l’image de ces jeunes gravant le sommet de ladite muraille illustre bien la marche vers le développement véritable des pays africains. Certainement pas facile mais assurément possible. Certaines délégations l’ont démontré en arrivant au sommet de la montagne. Respectivement, les équipes ont été conduites tour à tour dans quelques entreprises et universités de ce grand pays.
La délégation congolaise à la découverte de grandes structures chinoises
Dix membres de l’équipe congolaise parmi lesquels Emeric Cibaly, Vanessa Metou-Mouini, Mbanga Gess, Francia Bouala ou encore Nazarel Eteka, ont visité le musée de l’université Northwest, où la conservation des données fait l’histoire de l’élite chinoise et permet de retracer le parcours de ceux qui l’ont bâti.
Ledit groupe a, par la même occasion, appris toute une histoire sur le thé: sa culture, ses différentes catégories, leurs vertus et la manière astucieuse de la préparation chinoise du thé. Lors de cette dernière, un membre de la délégation congolaise, Francia Bouala, s’est prêtée au jeu et s’en est bien sortie . Un présent lui a été offert en guise de félicitation.
Après l’université, les représentants du Congo ont été conduits dans un centre d’affaires où ont été présentées, par le billet d’une maquette et vidéo, des grandes infrastructures et diverses activités économiques de Xi-An, une province chinoise.
Une entreprise de logistique pharmaceutique, un débarcadère de voitures de marque chinoise et un centre commercial de vins à emporter font également partie des enceintes visitées par les jeunes congolais.
Une scène de clôture à l’image de ses participants
La biodiversité culturelle a été au rendez-vous. La scène de clôture du festival, intervenue le 27 septembre, a été aux couleurs des intervenants. Multicolore et variée, elle a donné lieu à divers spectacles de musique, danse, d’art martiaux… qui ont dans l’ensemble enchanté le public.
L’Afrique a entonné ses rythmes entrainants pendant que la chine équilibrait le mouvement festif avec ses prestations émouvantes. Une douce chanson aux paroles amicales, composée pour l’occasion, a marqué définitivement la fin de la manifestation.
Rappelons que, le festival afro-asiatique des jeunes est une initiative du président Xi Jinping, qui a pour objectif principal de consolider la base sociale de la coopération gagnant-gagnant entre l’Asie et l’Afrique. La première édition s’est tenue en juillet 2016. Près de 600 jeunes délégués de 36 pays asiatiques et africains avaient participé aux activités de cette grande première.
2e édition Asian-African youth festival
La FMC entend rallier les jeunes congolais de divers horizons à sa cause
La Force montante congolaise ( FMC) a marqué son passage en Chine par une rencontre interactive entre sa délégation composée de: Michel Arnaud Ngakala; Stève Freddy Lebongui; Ballard Henri Gil et Khiessie Bassonga Quiterie, ainsi qu’ un groupe de jeunes congolais étudiant en Chine.
La rencontre avait pour but de présenter ledit parti, susciter un intérêt d’adhésion et échanger sur l’actualité du pays « Nous ne pouvons pas venir et même si c’est pour un court séjour, sans échanger avec ceux qui représentent le symbole de notre République ici en Chine », c’est en ces termes qu’Arnaud Ngakala a ouvert la séance.
S’est suivie la présentation de la FMC, sa politique, ses objectifs et ses accomplissements depuis sa création, en quatre années d’ existence. Elle, à encroire ses secrétaires permanents, est une organisation politique, constituée de jeunes. Elle est vouée à être le porte-parole de la jeunesse, de ses attentes, de ses impatiences, tout comme de ses exigences à l’égard de la société et auprès des pouvoirs publics.
Brochure à la main, ces jeunes ont décelé de fond en comble l’organisation juvénile du parti de la majorité présidentielle PCT (Parti congolais du travail), avant d’être invitée à rejoindre la coalition.
L’échange à bâtons rompus a également donné lieu à une série questions sur les actions du parti concernant l’emploi et l’entrepreneuriat des Jeunes au Congo, le climat politique, la question du genre et biens d’autres. Des éléments de réponse ont été apportés à ces préoccupations par les différents secrétaires permanents, en s’appuyant sur le projet de société du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso.
Avec africatourisme