Début avril, Washington a introduit de nouvelles mesures restrictives contre plusieurs grands patrons d’entreprises russes et leurs sociétés, dont entre autres Oleg Deripaska et le géant de l’aluminium Rusal. Selon la Chambre de commerce américaine en Russie, avec cette politique de sanctions c’est l’économie US qui est perdante.
Les nouvelles sanctions américaines contre la Russie infligent plus de dommages à l’économie américaine qu’à l’homme d’affaires Oleg Deripaska, PDG du géant de l’aluminium Rusal qui a été sanctionné par Washington, a estimé Alexis Rodzianko, le président de la Chambre de commerce américaine en Russie (AmCham).
Il a expliqué sa position via la production de la voiture américaine la plus populaire, la Ford F-150, qui nécessite beaucoup d’aluminium.
«Si Rusal ne livre pas ce métal aux États-Unis […], il sera impossible de produire autant de voitures que nécessaire sur le marché, et ce sera une grande perte», a déclaré à Sputnik Alexis Rodzianko.
Selon le président de l’AmCham, la construction aéronautique souffre aussi des nouvelles sanctions car personne ne sait encore par quoi remplacer les volumes fournis auparavant par la société russe.
«Si on évalue le tout, les dégâts causés à sa propre économie sont beaucoup plus importants que ceux causés à Oleg Deripaska», a conclu l’interlocuteur de l’agence.
Début avril, Washington a introduit de nouvelles mesures restrictives contre la Russie. Ainsi, plusieurs grands patrons d’entreprises et leurs sociétés ont été portés sur une «liste noire», dont entre autres Oleg Deripaska et son holding En+ Group, mais aussi GAZ, Basic Element et Rusal.
Cette décision a entraîné une chute des cotations des titres de nombreuses sociétés et banques russes, y compris de celles qui n’avaient pas été touchées par le dernier durcissement des sanctions.
sputnik