Ces deux grandes villes touristiques prévoient à leur tour d’appliquer le “décret Airbnb”, selon le Journal du Net. Ce texte oblige les propriétaires de meublés utilisant les plateformes de location touristique type Airbnb ou Abritel à se déclarer en mairie.
La liste des municipalités favorables à l’application du “décret Airbnb” s’allonge. Après Paris et Bordeaux, deux autres grandes villes de plus de 200.000 habitants, Nice et Strasbourg veulent contraindre les propriétaires de meublés proposés à la location sur de courtes durées par l’entremise de plateformes numériques à créer un numéro d’enregistrement afin que l’administration puisse vérifier qu’ils n’excèdent pas la durée limite légale de 120 jours par an.
Selon le Journal du Net, à Nice, “une délibération est prévue au prochain conseil municipal, en juin”, tandis que la capitale alsacienne prévoit une mise en application du décret “dans l’été”, précise le site internet. À noter que Lyon et Marseille pourraient aussi emboîter le pas.
7% des villes favorables au “décret Airbnb”
Six autres villes, de taille plus modeste mais toutes situées dans la proche banlieue de Paris, souhaitent également mettre en oeuvre le texte. Il s’agit de Vincennes, Nogent-sur-Marne, Charenton-le-Pont, Bonneuil-sur-Marne, Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne), ainsi que Montfermeil (Seine-Saint-Denis).
Au total, sur les 134 municipalités concernées par le décret (onze dont la population dépasse 200.000 habitants et 123 communes de la petite couronne parisienne), dix se disent d’ores et déjà favorables à son application, soit 7% d’entre elles et 10% des répondants (100 communes ont répondu, à date, à l’enquête du JDN).
À l’inverse, 28 se prononcent contre, soit 21% des villes visées et 28% des répondants. Entre les deux, 62 sont encore en réflexion, parmi lesquelles Toulouse, Nantes, Montpellier, Lille et Rennes.
Avec bfmbusiness