Après les informations inquiétantes de la semaine dernière qui laissaient penser qu’Apple peine à préparer son prochain iPhone pour septembre, un analyste de la banque J.P.Morgan calme le jeu et avance quelques détails intéressants.
L’iPhone 8 (ou Pro, ou Edition) n’en finit pas de faire parler de lui, alors même qu’Apple n’en a pas dit un mot officiellement. Normal, outre qu’il sera la prochaine itération du produit technologique le plus vendu au monde, il sera aussi et surtout le modèle des dix ans du smartphone du géant de Cupertino.
A en croire les prédictions des analystes et les rumeurs en provenance des lignes de pré-production, les deux divergeant parfois ou au contraire ne faisant qu’un, Apple a décidé d’inclure à son fleuron un nombre important d’innovations. Une somme d’améliorations qui compliquerait sa tâche et pourrait entraîner des retards dans le lancement du smartphone ou au moins sa disposition en masse.
La semaine dernière FastCompany annonçait ainsi coup sur coup que les équipes de Tim Cook rencontraient des problèmes pour développer des fonctions logiciellesliées à des nouveautés matérielles et qu’un capteur laser serait intégré à l’appareil photo pour améliorer le rendu de la réalité augmentée et la vitesse de focus de l’appareil photo.
Une entrée en production tardive
Aujourd’hui, c’est Rod Hall, un analyste pour la très sérieuse banque J.P.Morgan, qui apporte son éclairage dans une note aux investisseurs pour le troisième trimestre fiscal d’Apple. Trois points importants ressortent du document. Premier point, selon l’analyste, l’iPhone 8 ne sera pas en retard. Il sera donc bien disponible à l’automne, pour le lancement habituel en septembre, au moins en quantité limitée.
Selon lui, la production de ce smartphone à écran OLED devrait débuter plus doucement et les retards éventuels seront plus liés aux habituelles contraintes d’approvisionnement qu’à des problèmes d’assemblage ou technologiques.
Rod Hall indique ainsi que selon lui les indications de retard sont des échos datés de décisions qu’Apple a prises au printemps. Pas de réel retard, donc, mais une production de masse qui montera en puissance en octobre pour atteindre sa vitesse de pointe à la fin du même mois ou au début du mois de novembre.
Des prévision de ventes toujours impressionnantes… pour 2018
Cette production réduite a un impact direct sur les prévisions du nombre de ventes d’iPhone. J.P.Morgan revoit ainsi à la baisse ses chiffres. La banque indiquait précédemment qu’environ 9 millions d’unités devraient être disponibles, , le chiffre est désormais fixé à 2 millions. C’est peu, vraiment peu. Le nombre total d’iPhone qui devraient être écoulés lors du troisième trimestre fiscal d’Apple est également revu à la baisse à 42,2 millions contre 49 précédemment. Néanmoins, il est intéressant de noter que l’analyste est optimiste. Certains de ses confrères se demandent en effet si les utilisateurs vont attendre l’iPhone anniversaire ou passer à autre chose, qu’il s’agisse des iPhone 7s/7s Plus ou des smartphones de la concurrence. Rod Hall répond à la question en revoyant à la hausse ses prévisions de vente d’iPhone pour l’année fiscale 2018, de 262,9 millions à 270,2 millions.
L’iPhone se fait Pro et encore plus cher
Deuxième point, l’analyste de J.P.Morgan affirme que l’iPhone « anniversaire » s’appellera bel et bien iPhone Pro. Un choix qui semble logique au regard de la façon qu’à Apple de distinguer désormais tous ses produits en deux gammes : iPad/iPad Pro, MacBook/MacBook Pro, iMac/iMac Pro, etc.
Enfin, troisième et dernier point, Rod Hall indique que le prix d’entrée de l’iPhone Pro pourrait être de 1100 dollars. Il s’approche ainsi des prévisions d’autres analystes qui voient le prix du prochain smartphone d’Apple augmenter fortement. Selon lui, cette hausse tarifaire pourrait se justifier par « des coûts de production légèrement plus importants que prévus initialement ». Cette évolution pourrait également être un moyen pour Apple de mieux contrôler l’adoption de ses nouveaux produits et de ses nouvelles technologies grâce à un étalement sur deux ans.
Une analyse qui donnerait en plus à Apple le temps de faire mûrir davantage certaines technologies, comme la réalité augmentée afin d’établir un parc d’iPhone pleinement prêts à en tirer un meilleur parti.
Source :
9to5mac
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