Boeing mène toujours la course en tête en cette année 2017, en termes de commandes et de livraison. En août, l’Américain a ainsi engrangé 33 commandes et 66 livraisons.
Sur les huit premiers de l’année, Boeing assure sa place de leader avec 493 commandes brutes, 426 commandes nettes (en prenant en compte les 67 annulations et conversions ) et 476 livraisons. Pour comparaison, l’Européen Airbus totalise 215 commandes nettes et 399 livraisons depuis le début de l’année. C’est le monocouloir phare de Boeing qui fait faire la différence depuis janvier avec 299 737 en commandes nettes (dont 237 MAX), le restant se partageant en 15 767, 37 777 (dont 20 777X), 78 787 et un solde négatif pour 3 747-8.
Sur ce mois d’août, les livraisons de Boeing se partagent quant à elles entre 50 737 (dont 5 MAX pour flydubai, Southwest Airlines, Norwegian et Lion Air qui en a reçu deux), 5 777 (dont 3 pour Emirates) et 11 787 (trois 787-8 et huit 787-9).
Pour rappel, Airbus a comptabilisé 12 commandes en août (10 A321 pour Wizz Air, 1 A320neo pour Frontier Airlines et un ACJ319neo pour un client privé). Elle a aussi livré 46 avions à 33 clients, dont 35 A320 (dont le 1et A320 pour China Express Airlines), 3 A330, 7 A350 dont le 1er à Hong Kong Airlines, ce qui en fait le 15è opérateur de ce type, et un A380.
Boeing a prévu entre 760 et 765 livraisons pour l’année 2017 – avec des ventes espérées équivalentes à peu près à ces chiffres – ce qui signifie qu’il doit maintenant totaliser en moyenne 71 livraisons par mois pour le reste de 2017 pour atteindre la limite inférieure de ses prévisions (après une performance de livraison de 66 avions le mois dernier).
Airbus, qui a déjà projeté des ventes en retard par rapport aux livraisons, a prévu plus de 700 livraisons pour l’année.
Rappelons que bien que l’avionneur européen reste sur le même rythme de livraison que le mois d’août l’année dernière, la croissance prévue de la livraison pour l’année a été entravée par des retards des réacteurs Pratt & Whitney PW1100 d’A320neo qui ont ont eu une incidence sur le rythme des livraisons.
Avec airjournal