Elle a quitté sa Côte d’Ivoire natale à cinq ans, a toujours vécu en France, mais elle se sent totalement africaine ! Annick N’Guessan a assurément un tempérament de leader, renforcé par des convictions profondes et des idées originales. Ainsi, à 37 ans, elle affiche déjà un très beau parcours dans la communication audiovisuelle au service de sa grande passion : mieux faire connaître les richesses et les talents de l’Afrique, mettre en lumière les réalisations concrètes des diasporas.
« Je déplore depuis longtemps le manque d’intérêt des médias envers l’Afrique, explique-t-elle. C’est pourquoi j’ai décidé de privilégier une approche qui se veut inédite, en ciblant les éléments de la diaspora – petits entrepreneurs, jeunes créateurs, artistes, représentants associatifs, restaurateurs en mal de reconnaissance – dont l’activité peut symboliser des “success
stories” en leur offrant un appui médiatique par une véritable mise en lumière. »
Pudique, elle susurre à peine que « ce combat pour la diversité dans le monde audiovisuel n’est pas facile ». Elle le mène pourtant depuis maintenant de nombreuses années. En 2014, elle crée l’association « Culture et Art Premier », qu’elle préside et qui promeut le métissage des cultures, et lance également le Prix Mondiapress, visant à distinguer chaque année les journalistes et animateurs qui concourent à la découverte et diffusion des cultures africaines et afro-caribéennes. La première remise de ce Prix se déroule à France Ô, rédaction qu’elle a rejointe en qualité de Grand reporter.
Son Prix Mondiapress décerné chaque année à l’Unesco
Journaliste passionnée par son métier et ayant rapidement gravi les échelons de la profession, elle est appelée en 2016 à lancer et à prendre la direction du service Afrique de OM5 TV, première chaîne de télévision câblée d’outre-mer. Annick s’investit à fond, mais assez vite se prend à rêver à la mise sur pied de sa propre chaîne – Mondiapress TV. Un projet désormais bien avancé, qui devrait être lancé très prochainement sur le web. Au programme, beaucoup de divertissements, d’idées nouvelles comme « le Show d’Annick » ainsi que de nombreuses émissions interactives et culturelles.
Parallèlement à cette brillante carrière, elle se démène sans compter pour imposer le Prix Mondiapress comme un rendez-vous incontournable. Avec le soutien de plusieurs ambassadeurs africains auprès de l’Unesco, c’est dans le cadre prestigieux de cette « grande maison de l’Éducation, des Sciences et de la Culture » que le Prix est désormais toujours remis – le 3 mai, cette année.
Pour la pétillante Annick N’Guessan, c’est déjà une belle reconnaissance de son engagement pour la diaspora, et un pari réussi !
Avec AfricaPresse.Paris