Firstrand, Nedbank, Barclays Africa et Standard Bank, les quatre plus grandes banques d’Afrique du sud, ont dépensé jusqu’à 30 milliards de rands (soit 2,1 milliards $) durant la période de 12 mois s’achevant au 30 juin 2016, sur les technologies de l’information (IT), y compris la rémunération des équipes chargées de les faire fonctionner.
Cette somme représente 15% des dépenses d’exploitation cumulées de ces institutions. L’analyse faite par Hilton Tarrant, un investisseur du Johannesburg Stock Exchange, suggère que ces dépenses prennent en compte non seulement des engagements financiers réels, mais aussi les provisions liées à l’amortissement et aux dépréciations.
Dans un contexte où les banques sud-africaines souhaitent réduire les coûts liés à l’exploitation des agences, les observateurs s’accordent à dire que les dépenses dans les infrastructures technologiques vont continuer de progresser au sein des banques. A la fin 2011, trois des quatre principales banques sud-africaines comptaient un niveau cumulé de 3005 agences. A la fin 2015, ce nombre n’était plu que de 2895.
avec agenceecofin