Au lendemain de l’amnistie de 800 détenus poursuivis pour des crimes en lien avec la crise post-électorale de 2010-2011, dont l’ex-Première dame Simone Gbagbo, tour d’horizon des premières réactions dans les partis et les associations de victimes.
Le président Alassane Ouattara a créé la surprise, lundi soir à la veille de la célébration du 58ème anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à l’Indépendance, en annonçant avoir signé l’amnistie de quelque 800 détenus poursuivis pour des faits en rapport avec la crise postélectorale, parmi lesquels l’ancienne Première dame Simone Gbagbo, ainsi que des infractions contre la sûreté de l’État commis après 2011.
Le Front populaire ivoirien (FPI, branche Affi N’Guessan) a été le premier a régir, quelques minutes seulement après l’annonce présidentielle, par la voix d’Agnès Monnet, secrétaire générale et porte-parole de Pascal Affi N’guessan. « C’est un geste de décrispation apprécié à sa juste valeur », a-t-elle déclaré, tout en insistant sur le fait que ces « détenus politiques civils croupissaient injustement depuis de nombreuses années dans les geôles du pouvoir ».