La compagnie aérienne American Airlines compte proposer son tarif Basic Economy sur certaines lignes transatlantiques où elle est en concurrence avec les low cost telles que Norwegian Air Shuttle ou WOW Air.
Lancé en février 2017 sur des liaisons intérieures pour répondre entre autres à Spirit Airlines, le tarif ultra bas de la compagnie américaine ne permet ni modification, ni annulation, ni remboursement – et les passagers embarquent en dernier. American Airlines fait face à une pression similaire sur le marché transatlantique, expliquait lundi dernier son Senior VP Revenue management Don Casey dans Flightglobal : l’impact est « matériel », a-t-il assuré, citant la pression à la baisse sur les prix causée en particulier par les spécialistes du vol pas cher norvégienne et islandaise. Sur les six premiers mois de l’année, la recette unitaire sur le marché transatlantique a perdu 2,2% sur une baisse de capacité de 1,3%, alors que le coefficient d’occupation moyen gagnait 4,8 points de pourcentage à 77%. Ce dernier critère, ainsi que de bons prix sur les segments premiums, suffisent cependant à contrer la baisse du rendement, a souligné le dirigeant.
La compagnie de l’alliance Oneworld va proposer le tarif Basic Economy ou son équivalent « si possible en 2018 », en particulier sur les routes où elle et sa partenaire de coentreprise British Airways sont en concurrence directe avec ces low cost – par exemple Norwegian entre Londres et Boston, New York, Fort Lauderdale, Orlando, Los Angeles ou Oakland. Don Casey n’a pas précisé si les repas ou les bagages en soute seraient en option payante. Et il rappelle que la coentreprise a déjà réagit au développement du low cost transatlantique avec Level, filiale d’Iberia installée à Barcelone et desservant Los Angeles et Oakland.
En attendant, le Basic Economy sera étendu à l’ensemble du réseau domestique d’American Airlines dès le mois prochain.
Avec airjournal