Ces hommes en tenue bénéficient d’un statut particulier. Selon l’article 27 du statut général de la fonction publique, « le fonctionnaire a droit, après service fait, à une rémunération comprenant un traitement indiciaire, des prestations familiales obligatoires et, éventuellement, des indemnités et primes diverses ».
Le barème du traitement indiciaire des fonctionnaires en activité applicable depuis 2000, définit comme éléments de rémunération la solde de base, le complément forfaitaire et une indemnité de logement représentant 10% de la solde de base. Sur cette base, la rémunération varie entre 43.580 Fcfa et 268.510 Fcfa.
Il sera davantage important ou non selon qu’on appartient à un corps régi par un autre texte particulier. Au vu de l’article 10.1 du statut de la fonction publique camerounaise de 1994 modifié et complété par le décret n°2000/287 du 12 Octobre 2000, le présent statut général ne s’applique pas aux magistrats, aux militaires, aux fonctionnaires de la Sûreté Nationale et autres. Ces derniers sont plutôt régis par des statuts particuliers et textes spéciaux.
Le Cameroun a en effet opté pour la valorisation d’un certain nombre de statuts particuliers. Depuis 1974, ce statut général excluait déjà les agents de l’Etat de son champ d’application. Même s’il exclut également les magistrats, les militaires, les fonctionnaires de la Sureté Nationale et ceux de l’Administration pénitentiaire sous réserve des textes particuliers, des décrets du président de la République fixant les statuts particuliers ou spéciaux des divers corps de fonctionnaires régis par le statut général.
Il est ce pendant stipulé que les statuts régissant ce personnel doivent s’inspirer de ce statut et qu’en cas de silence ou de vide juridique, ses dispositions leur sont applicables. Le statut particulier a ainsi prévu au niveau de la Sûreté nationale, une prime de risque de 17000 FCfa. Aussi, à la sortie de l’Ecole de police, un commissaire (A1, indice 530) se retrouve-t-il avec une solde d’environ 170.000 FCfa.
Avec camerounweb