Le résultat obtenu en 2019 est particulièrement significatif car il est comparé au premier trimestre de 2018, qui avait vu ses revenus passagers augmenter de 6,4% par rapport à la même période de 2017. Un chiffre qui avait bénéficié d’une période de Pâques, traditionnellement synonyme de pic de trafic aérien, qui l’année dernière avait eu lieu précisément au premier trimestre. La croissance des revenus en 2019 s’explique notamment par les excellentes performances enregistrées dans le secteur des vols long-courriers intercontinentaux, qui ont augmenté de 4,3% au premier trimestre 2019 par rapport à la même période de l’année précédente, grâce également à une augmentation de 2,8% des passagers long-courriers intercontinentaux, par rapport au premier trimestre 2018.
Au premier trimestre de 2019, les produits liés au secteur du fret ont augmenté de 1,9% par rapport au premier trimestre de 2018, tandis que les produits totaux du premier trimestre de 2019 ont enregistré une croissance de 2,7% par rapport à la même période de 2018.
Malgré tout, la compagnie italienne en faillite est toujours menacée de disparaître pour de bon. Elle ne dispose plus qu’une douzaine de jours pour être sauvée par d’éventuels investisseurs. La société des chemins de fer italiens Ferrovie dello Stato (FS) a déposé fin octobre une offre de rachat d’Alitalia, mais elle ne souhaite pas monter à plus de 30% de son capital. FS a engagé des discussions avec les compagnies aériennes américaine Delta et britannique Easyjet pour en faire des partenaires à ses côtés, mais EasyJet a annoncé il y a un mois qu’elle se retirait des négociations.
Selon la presse italienne, outre les 30% de FS, Delta prendrait 15% et le Trésor italien 15%. Il manque donc encore un ou plusieurs partenaires pour les 40% restants. Ceux-ci doivent être trouvés d’ici le 30 avril, délai fixé à FS par les administrateurs d’Alitalia pour présenter une offre de reprise.
avec : air-journal