La compagnie aérienne Alitalia a ouvert les réservations sur quatre nouvelles liaisons vers deux aéroports de Sardaigne au départ de Rome et de Milan, accordées au nom de la continuité territoriale.
A partir du 17 avril 2019, la compagnie nationale italienne proposera au départ de Rome-Fiumicino Leonardo da Vinci 3 vols quotidiens vers Olbia-Costa Smeralda (en remplacement d’Air Italy) et 3 autres vers Alghero-Riviera del Corallo (en remplacement de Blue Air). Les deux aéroports de Sardaigne seront également proposés à la même date depuis Milan-Linate, avec respectivement 3 et 2 rotations quotidiennes ; Olbia est déjà proposée depuis Malpensa par easyJet, Air Italy (qui abandonnera le Linate – Olbia le 30 mars), Blue Panorama (en juin) et Neos ; tandis qu’Alghero est reliée à Malpensa par easyJet.
Alitalia proposera également à partir du 17 avril vers Cagliari-Elmas sept vols par jour au départ de Rome, comme actuellement (face à Ryanair à Ciampino) et six au départ de Milan-Linate (cinq actuellement, face depuis Malpensa à easyJet et Neos, plus Air Italy fin mars). Ces deux routes seront alors couvertes par le contrat de continuité territoriale
Fabio Maria Lazzerini, Chief Business Officer, exprime dans un communiqué la satisfaction de la compagnie de l’alliance SkyTeam suite à l’attribution exclusive des six lignes du contrat de continuité territoriale avec la Sardaigne. « Notre objectif est de rapprocher l’île du reste de l’Italie et de l’Europe. Les voyageurs au départ de la France auront la possibilité de rejoindre toutes nos destinations en Sardaigne via le hub de Rome Fiumicino », déclare-t-il, les trois aéroports de Sardaigne étant proposés à partir de quatre villes de France (Paris, Nice, Marseille et Toulouse) via Rome.
Les six lignes ont été accordées « temporairement » à Alitalia en décembre au nom de la continuité territoriale pour la période 2019-2021 ; l’augmentation globale des capacités annoncée vers les trois aéroports de Sardaigne est de 49% à 3.672.532 sièges. Mais cette attribution à la compagnie nationale, accompagnée d’une aide financière, ne plait pas à tout le monde : Ryanair a déposé un recours devant le président de la République Sergio Mattarella, et a demandé à la Commission européenne d’ouvrir une enquête formelle sur cette affaire : l’île « n’aurait pas pris en compte les aéroports proches de Linate et Fiumicino, où les compagnies aériennes opèrent en dehors du régime de continuité territoriale et donc sans compensation économique ».
Avec air-journal