Depuis l’annonce par le porte parole de la présidence de la République Ike Ngouoni de l’hospitalisation du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba due selon lui à « une fatigue sévère », l’évolution de son état de santé est au coeur de l’actualité nationale et internationale. Selon la très introduite Lettre du Continent dans sa parution n°787 de ce 31 octobre 2018, le président de la République a été placé en “sommeil artificiel” suite au malaise dont il a été victime.
Depuis plusieurs jours des versions contradictoires sur l’état de santé d’Ali Bongo circulent au sein de l’opinion, l’Agence de presse Reuters parlant d’un accident vasculaire cérébral (AVC), tandis que d’autre évoque un coma avancé ou dans le pire des cas, son décès. Des informations contredites cette fois par la Lettre du continent qui semble bien renseignée et qui indique que le chef de l’Etat a été « victime d’un évanouissement suivi d’une hospitalisation ».
Selon nos confrères Ali Bongo « a été victime d’un œdème cérébral, dès son arrivée à Riyad, le 24 octobre, dans l’après-midi. Il s’est effondré dans la soirée et a été aussitôt admis en urgence au King Faisal Hospital, qui accueille une antenne de neurologie de la Johns Hopkins University, avant d’être placé en sommeil artificiel léger pour permettre à l’œdème de se résorber ».
Un diagnostic qui laisse donc penser que le célèbre patient du King Faisal Hospital aurait bien été victime d’un accident vasculaire cérébral causé par une hémorragie au niveau du cerveau. Ce qui au demeurant aurait évolué en œdème cérébral cytotoxique dont parle La Lettre du continent. Bien que le média semble jouer la prudence, il est probable que le chef de l’Etat ait été placé dans un coma artificiel, le temps que les dégâts subis par son cerveau se résorbent. Il faudra attendre son réveil pour se prononcer sur d’éventuelles séquelles.
Il faut noter que les conséquences de ce type de pathologie peuvent être de plusieurs ordres. « Lorsque le traumatisme est plus important, et notamment lorsqu’il entraîne un coma, les conséquences peuvent être gravissimes. Sensorielles, physiques, cognitives et émotionnelles: le patient pourra souffrir de conséquences aussi variées que des paralysies, des difficultés d’équilibre, des troubles cognitifs ou psychiques, des aphasies ou agnosies ».
Pour l’heure, les Gabonais restent donc scotchés aux lèvres des « médecins, y compris son médecin français qui a fait le déplacement, attendent un réveil définitif du chef de l’Etat pour se prononcer ». « Toutefois d’ores et déjà acquis qu’Ali Bongo devra observer une période de repos de plusieurs semaines, probablement hors du Gabon » confie nos confrères, ce qui aurait au demeurant une incidence irrémédiable dans la gestion du pays.
Avec gabonmediatime