En Algérie, une des priorités des autorités reste de favoriser la production locale en ce qui concerne le secteur automobile. Bilan sur les avancées du pays en la matière.
Le but des autorités est de substituer la production locale aux importations, en ciblant 450 000 véhicules d’ici à 2023, grâce notamment à des licences d’importations.
Une politique protectionniste qui bute sur les capacités industrielles. Ainsi, les ventes de véhicules neufs ont été divisées par trois en deux ans (96 600 unités en 2016).
Plusieurs constructeurs se sont engagés pour la production locale, dont Hyundai à Tiaret, avec le groupe Tahkout, dans ce qui fait figure d’usine « tournevis » ; Volkswagen, avec un projet intégré à Relizane signé à la fin de 2016 (35 000 unités) ; et enfin Renault, à Oran.
Le site Renault, ouvert en 2014, a produit 40 000 unités en 2016 et vise les 100 000 en 2022. Le PDG du groupe a, par ailleurs, assuré que l’Algérie avait toute sa place dans son dispositif industriel avec la production prochaine de la Clio 4.
Avec africanbuisiness24