Les souscripteurs au programme de l’AADL devront payer la totalité de leur logement en 20 ans, au lieu de 25 années, et cela à compter de la date de remise des clés.
En effet, le gouvernement a validé un projet de décret exécutif modifiant et complétant le décret exécutif n° 01-105 du 23 avril 2001 fixant les conditions et modalités d’acquisition de logements AADL, présenté par le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, M. Abdelmadjid Tebboune, a rapporté la presse.
Les modifications concernent essentiellement le montant du prix du logement, après déduction de l’apport initial qui devrait, à l’avenir, être réglé par le bénéficiaire sur une période n’excédant pas les 20 années. Il faut dire que cette mesure est bénéfique à plus d’un titre, dans ce sens qu’elle permettra d’accélérer davantage la cadence des travaux, mais aussi de récupérer les sommes colossales dépensées dans différents projets.
Les citoyens possédant des biens immobiliers sont exclus du programme
Remarque importante à retenir, par ailleurs, dans une déclaration à El Moudjahid, le chargé de la communication au ministère de l’Habitat, M. Madani, a démenti, hier, l’information publiée sur un site électronique d’information et selon laquelle les services du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville ont «commencé à adresser des convocations aux citoyens soupçonnés de posséder des biens immobiliers ou ayant déjà bénéficié d’aide de l’État et que ces derniers sont appelés à justifier leur situation».
Notre interlocuteur est catégorique : «Tout est inscrit au niveau du fichier national et les citoyens possédant des biens immobiliers sont automatiquement exclus du programme.»
À signaler qu’actuellement, ce sont plus de 920.000 logements, toutes formules confondues, qui sont en cours de réalisation à travers le territoire national et aucun projet n’a rencontré de difficultés de financement à ce jour, comme souligné d’ailleurs dernièrement par le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville.
Aussi, le ministre a rassuré les citoyens que les projets ne s’arrêteront pas, quelle que soit la source de financement. «L’important est que les projets se poursuivent», avait-il affirmé en marge d’une séance plénière au Conseil de la nation. S’agissant du non-respect des délais de réalisation dans certains chantiers, le ministre a estimé qu’un retard de quelques mois est «normal» lorsqu’il est dû à des facteurs exogènes comme la météo, «mais les entreprises de réalisation savent que tout retard les expose à des peines pécuniaires».
En somme, et «ce qui est sûr, soutient le ministre, c’est que nous ne ménageons aucun effort pour maîtriser les délais».
Calendrier de convocation des souscripteurs : l’opération se déroule « progressivement »
Pour ce qui est du calendrier de convocation des souscripteurs, le ministre a indiqué que l’opération se déroule «progressivement, suivant les capacités du système informatique de l’AADL qui ne ménage aucun effort, à travers le traitement informatique de plus de 450.000 dossiers».
Aussi, l’engagement est pris pour finaliser l’opération de distribution des logements AADL aux souscripteurs de 2001-2002 «fin 2016 ou début 2017». Il faut savoir, d’autre part, que dans les wilayas qui ne sont pas concernées par le programme AADL 1, l’opération de distribution des logements AADL 2 se poursuit actuellement.
Pour ce qui concerne la capitale, la détermination des dates de convocation des souscripteurs de l’AADL 2 en vue de payer la deuxième tranche reste, en fait, tributaire des moyens organisationnels de l’AADL. «Alger compte plus de 160.000 souscripteurs (programmes AADL 1 et 2). Les dates de paiement seront fixées suivant les moyens de l’AADL.
Il n’y a aucune mauvaise volonté», a affirmé le ministre. Pas moins de 120.000 logements de type location-vente sont en cours de réalisation à Alger. Après la distribution de l’ensemble des logements des souscripteurs du programme AADL 2001-2002 (vers la fin 2016 et l’entame de l’année 2017), le surplus de logements sera affecté aux souscripteurs d’AADL 2.
Avec Algerie360