En Algérie, Hamid Grine n’est plus le ministre de la Communication à la suite du remaniement gouvernemental annoncé, le 25 mai 2017. Il a été remplacé par Djamel Kaouane (photo, à gauche) qui était, jusque-là, le directeur général de l’Agence nationale d’édition et de publicité (Anep), établissement chargé de distribuer la publicité institutionnelle aux médias.
Parmi les dossiers qui attendent le nouveau ministre, il y a le financement de la presse car, il existe encore des entreprises qui revendiquent l’accès à la publicité publique pour se maintenir en vie. Ce 20 mai, le personnel du quotidien sportif El Khabar Erriadhi observait un sit-in dans la ville de Constantine, pour revendiquer le financement de l’Anep.
Un autre dossier immédiat est la régulation des chaînes de télévision. Des agréments ont été accordés à une dizaine d’entre elles, selon l’annonce faite, le 14 mai dernier, par Hamid Grine avant son limogeage. L’ex-ministre tenait à mettre de l’ordre dans les rangs des médias audiovisuels car, plusieurs chaînes sont domiciliées à l’étranger et émettent en Algérie sans la moindre autorisation.
Lors de sa prise de fonction, ce 27 mai, le nouveau ministre de la Communication a juste indiqué que « le secteur de la Communication doit s’adapter aux défis de l’ère du numérique».
Agé de 57 ans, Djamel Kaouane est un journaliste de profession. Diplômé de l’Ecole de journalisme d’Alger, il a débuté sa carrière, en 1984, au mythique quotidien El-Moudjahid qui a porté la lutte d’indépendance de l’Algérie. Entre 1987 et 1989, le journaliste travaille à la direction de l’information de la présidence de la République, avant de revenir à El-Moudjahid où il a été le rédacteur en chef, de 1999 à 2008. Puis Djamel Kaouane devient le directeur de la publication du journal Le Temps d’Algérie, jusqu’en 2015, avant d’être nommé Dg de l’Anep.
Avec agenceecofin