La facture globale des importations pour l’exercice 2018, a atteint les 41 milliards de Dollars, a fait savoir, ce dimanche 30 décembre, Khaled Bouchlaghem, le Directeur général du commerce extérieur au niveau du Ministère du commerce.
Il a rappelé que, l’instauration de nouvelles mesures régissant le commerce extérieur, particulièrement, la restriction des importations, est intervenue après que la facture des importations avait atteint les 60 milliards de Dollars.
Concernant la liste des produits interdits à l’importation, il a fait savoir que, de nouveaux produits seront prochainement inclus dans la liste des marchandises interdites à l’importation.
Selon ce responsable la liste des produits prohibés à l’importation est de 877 marchandises. «L’interdiction d’importation a été levée sur 50 produits considérés comme des matières premières entrant dans la fabrication de certains produits», a-t-il affirmé.
Khaled Bouchlaghem a souligné que, la commission interministérielle regroupant les départements du commerce, de l’agriculture et de l’industrie, s’est réunie plusieurs fois avec les opérateurs économiques pour prendre leurs avis.
Il a également précisé qu’une commission au niveau du Premier Ministère est en train de finaliser la liste définitive des produits interdits à l’importations, notamment, l’inclusion de certains produits agricoles et alimentaires considérés comme des produits concurrents pour les produits locaux et pouvant être produit localement tels que les biscuits.
«Il y a des plusieurs produits que nous importons et dont nous ne pouvons pas s’en passer», a-t-il estimé sur le plateau de la chaîne Ennahar TV, en ajoutant que, «les principaux produits importés sont les matières premières entrant dans la fabrication dans certains produits et nécessaires pour l’économie nationale, tels que, la poudre de lait, le sucre, le soja…etc.».
Par ailleurs, Bouchlaghem a reconnu que, malgré l’interdiction des importations, plusieurs produits se retrouvent dans les étals des magasins, et qui sont importés par les opérateurs avec leurs propres devise et de manière illégale ou communément connu sous l’appellation du «Cabas».
Il a souligné que, les services du ministère du commerce n’arrivent pas à lutter contre ce phénomène, mais, ils travaillent en coordination avec les Douanes algériennes pour endiguer ce phénomène et inciter les opérateurs à se conformer à la loi en vigueur.
Avec algerie-eco