L’Algérie a interdit l’importation de 900 produits pour essayer de réduire son déficit commercial, indique un document du ministère algérien du commerce.
Cette interdiction qui touche les produits issus de plusieurs secteurs d’activités (agro-alimentation, communication, BTP, électroménager, etc.) constitue l’une des mesures prises par l’Etat pour rééquilibrer la balance commerciale, mise à mal depuis la chute des cours du pétrole en 2014. Elle devrait permettre de réduire le montant des importations de l’année 2018 à 30 milliards $, contre 45 milliards en 2017.
« La suspension à l’importation de ces produits est limitée dans le temps et sera levée progressivement avec ou sans maintien des taxes et autres droits.», explique le document établi par le ministère du Commerce. A cette restriction, s’ajoute une augmentation du nombre de marchandises soumises à la taxe intérieure de consommation au taux de 30%, ainsi que celle des produits soumis à des droits de douane de 60%.
Cette nouvelle mesure vient remplacer le système de licence d’importation mis en place il y a deux ans par le gouvernement, et qui s’est révélé inefficace.
Avec agenceecofin